Une équipe, deux championnats différents, des buts lointains. Cette année, l’équipe Prodina mise sur Gabriele Giannini dans le Championnat du Monde Supersport et sur Bruno Ieraci en 300. Si dans la catégorie supérieure l’équipe de la Lazio espère atteindre le top 15, dans le niveau d’entrée elle aspire à être au sommet. Kawasaki est le constructeur de motos qui a remporté le plus de victoires dans l’histoire du Supersport 300 avec six titres mondiaux constructeurs en huit éditions. L’année dernière également, une Ninja 400 a triomphé, avec Jeffey Buis. Les pilotes des Kawasaki ont remporté neuf courses sur 16 et il y en a toujours eu au moins un sur le podium, à l’exception de la course 2 à Most. La situation de Kawasaki en Supersport est différente. Le dernier titre mondial a été remporté par Kenan Sofouglu en 2016, Can Oncu a ensuite été freiné par des blessures mais en SSP ils ne brillent certainement pas comme en 300.
Quelle est l’ambiance dans l’équipe Prodina ? On en parle avec Salvatore Giorlandino, le directeur technique de l’équipe
« En Supersport, le niveau est très élevé, encore plus que par le passé étant donné que les Ducati et les MV Agusta ont augmenté. Comme Gabriele Giannini l’a dit à Corsedimoto, nous essaierons d’entrer dans les points, alors si sur une piste amicale, comme Misano et Crémone, on arrive après 10 heures, ce serait bien.
Comment comptez-vous compenser les limites de la Kawasaki ZX-6R ?
« Les essais hivernaux se sont très bien déroulés et nous sommes satisfaits. Au niveau du moteur, rien à dire, sinon on est confiant dans les concessions qui devraient arriver. Avec ceux-là, toutes les géométries du vélo changent un peu. Pour le reste, il est important pour nous d’aider Gabriele Giannini à grandir et à poser les bases de l’avenir. En Supersport, nous sommes très terre-à-terre. »
Bruno Ieraci fait partie des favoris en 300 : Kawasaki a-t-il l’atout en poche ?
« Non, je ne le dirais pas. Je crois que Kawasaki et Yamaha sont finalement au même niveau. Kove ne doit pas être pris à la légère car il a un excellent pilote et évidemment KTM étant donné qu’ils alignent le champion du monde en titre Buis. Je ne vois pas de véritable star cette année mais au moins dix pilotes très forts qui vont s’affronter à chaque course. Les vélos sont plus ou moins les mêmes. Kawasaki a gagné plus dans le passé, c’est vrai, mais parce qu’ils avaient plus de motos sur la grille. Avec Bruno Ieraci, nous aimerions être constamment dans le top cinq et clairement, si nous y parvenons, nous nous battrons aussi pour le titre mondial. »
Photo de Dani Guazzetti