L’Espagnol a déjà couru avec Boscoscuro et en 2021 il a terminé 2e du Championnat d’Europe Moto2 juste derrière Aldeguer, avec qui il partagera le garage lors des prochaines courses.
L’annonce de la séparation entre Romano Fenati et Speed UP de Luca Boscoscuro est passée par une déclaration unilatérale de la Team qu’objectivement personne ne s’attendait à lire en si peu de temps. Boscoscuro s’était plaint à la veille de Jerez de la prestation de Fenati (ici ses propos), mais ses paroles semblaient indiquer une volonté d’attendre avant de prendre une décision radicale, qui est plutôt arrivée.
Pour peser sur la décision les performances peu excitantes de Fenati, surtout par rapport à celles de son tout jeune coéquipier Fermin Aldeguer, qui a pu se montrer à plusieurs reprises lors des six premières étapes du championnat du monde 2022, indiquant clairement quel peut être le niveau de compétitivité de la moto et de l’équipe, tandis que le meilleur résultat de Romano était une 11e place, entre autres choses obtenues à Portimao dans la course dans laquelle de nombreux protagonistes ont été laissés pour compte et n’ont pas pu prendre le départ de la deuxième étape de la course rendue nécessaire par le drapeau rouge.
Luca Boscoscuro a brièvement expliqué sa décision : « Le départ de Romano était dû à un problème sportif, son comportement pendant le temps avec nous était impeccable. Il s’est comporté de manière très professionnelle, ce n’était jamais un problème, c’était une question de vitesse ».
L’équipe n’est pas restée inactive, et a déjà fait des démarches pour embaucher le pilote qui remplacera Fenati lors des prochaines courses, ou Alonso Lopez, une vieille connaissance de l’équipe ayant couru dans le Championnat d’Europe Moto2 dans l’équipe avec l’actuel coéquipier Aldeguer et toujours sur les motos de Boscoscuro. Alonso a déjà monté le nouveau vélo lors des tests privés à Bacellona.
« Alonso, bien qu’il n’ait passé que quatre mois à la maison – Boscoscuro a dit – il a été rapide dès le départ, il est déjà au même niveau qu’Aldeguer. Ce sera au Mans. Dans deux ou trois courses, nous verrons où nous en sommes. Peu m’importe d’où ça vient, mais où ça peut aller. »