Le déchaînement du patron de la Squadra Corse SIC58 : « Riccardo Rossi a été prévenu sans faute réelle, j’espère que le président de la FIM Viegas interviendra »
Paolo Simoncelli ne mâche pas ses mots et n’a pas peur de dire ce qu’il pense. Il a récidivé cette fois après le Grand Prix de Jerez, s’en prenant à la Direction de Course qui a injustement pénalisé Riccardo Rossi, comme l’ont montré les images télévisées.
Nous vous laissons à son évent.
« A présent, la décision est prise et nous ne pouvons pas revenir sur nos pas » tels sont les mots absurdes prononcés par la Direction de Course dimanche matin à Riccardo Rossi, une demi-heure avant le départ. Pour moi c’est inconcevable, ils sont injustifiables, il n’y a pas de mots pour les décrire. maintenant, même dans le football, le Var est utilisé pour éviter l’erreur humaine qui est toujours là, donc Je ne comprends pas quel mal il y a à admettre une erreur de culpabilité et à rétracter la sentence. Je suis furieux contre eux. Cette situation doit être réglée, nous ne sommes pas la seule équipe à nous en plaindre. Et J’espère que Jorge Viegas, président de la Fédération Internationale de Motocyclette interviendra d’un pied droit contre cette incompétence et y mettra fin.
Pour moi, le communiqué de presse aurait pu se terminer ainsi, toute ma colère spontanée contenue dans quelques lignes mais ce serait injuste et injuste envers ceux qui, contrairement à eux, l’ont soulevé pendant le week-end.
Comme vous l’avez peut-être vu à la télévision, ou deviné maintenant, Rossi a été averti sans faute réelle. « Il se balançait dans la ligne droite », lui disait-on, alors d’après les plans au ralenti, il ne se balançait pas.
Dans la course, il est parti 7e et cette chose me rend fou, un Long Lap lui est signalé au milieu du 1er tour, très bientôt ! Quand tout reste à jouer. Si ce n’est pas un lâche … à la fin du 2ème tour il était presque à la fin du groupe. Mais il a été très bon, il ne s’est pas découragé au contraire, poussé par l’orgueil il s’est envolé à l’attaque… la malchance a voulu que, fort de la 8ème position, après une (re)course faite de risques, il ait glissé et terminé au sol. Je suis un peu tiraillé, d’une part je suis hors de moi à cause de ce comportement incorrect de la Direction de Course et d’autre part je suis content de la bonne performance de Riki. Il a montré qu’il avait mûri, il a montré qu’il était là.
Peut-être pris par l’euphorie de la dernière course, Fellon est entré trop chargé vendredi et une chute lors des essais libres lui a donné une épaule. Il était pressé, il avait tout le temps du monde, j’ose dire qu’il n’en avait pas besoin. Il a ensuite été déclaré « inapte » et n’a pas pu participer à la course. Je ne sais pas quoi dire.
Mais passons à la 1ère course MotoE de l’année qui, après un arrêt de six mois, s’est déroulée ici même à Jerez. Zannoni est notre nouvelle entrée. C’est la première année qu’il court avec nous, on ne se connaît pas encore bien, c’est pourquoi d’un cheveu (moins d’un dixième) il ne s’est pas qualifié en Q1. Quand on ne part pas d’une position avantageuse sur la grille, tout devient un peu plus compliqué. Dans la course 2, il a pris beaucoup de risques à cause d’une erreur qui n’était pas la sienne. Le vélo ne quittait pas la place de départ, comme s’il n’avait pas entendu le « go », le coup de sifflet de départ et il risquait d’être dépassé par ceux qui le suivaient. Heureusement pour tout le monde, il a été rapidement esquivé et avec une belle performance il a terminé à la 13e place.
Un match à l’extérieur difficile qui me laisse avec un mélange de sentiments mitigés. Je veux être confiant pour Le Mans, j’espère dans le retour de Fellon et dans un Rossi fougueux qui devra viser les premières lignes. A condition que la Direction de Course n’ait pas d’autres… objections extravagantes à faire« .