Les mesures pour éviter la propagation du virus dans le bivouac font leurs premiers effets, avec l’espoir de ne pas perdre d’autres coureurs avant le départ du marathon dans le désert
La pandémie mondiale n’épargne pas non plus le Dakar, les organisateurs prenant des mesures très importantes pour la contrer. Entre tests obligatoires, quarantaines avant de rejoindre la caravane et attentions en tous genres, tout est mis en œuvre pour éviter que l’édition 2022 ne soit entachée d’absences importantes dues au Covid.
Une série de précautions qui a déjà fait les premières « victimes », c’est-à-dire Kirsten Landman et Giniel De Villiers, tous deux sud-africains. La première est une motocycliste dans sa deuxième participation à la classique dans le désert au guidon d’une KTM, après avoir terminé troisième meilleure femme à la ligne d’arrivée l’année de sa première participation, 2020. La seconde est plutôt engagée dans quatre roues et a toujours un espoir d’être négatif dans un autre test avant de se voir refuser la possibilité de participer.
Il n’y a actuellement aucune nouvelle liée à d’autres tests positifs, mais l’inquiétude que la variante Omikron puisse toucher le bivouac et évincer d’autres participants existe évidemment. Le seuil d’attention est très élevé, comme il devrait l’être en cette période et compte tenu également des conditions prohibitives dans lesquelles se déroule un marathon d’enduro de ce genre.
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