Yari Montella ne s’arrête jamais. Maintenant un calme glacial dans un après-midi de retards, de doutes et de tensions, le pilote de Campanie a signé une course 2 raccourcie à seulement neuf tours, donc sans arrêts aux stands obligatoires, en raison du retard accumulé à cause de l’huile laissée sur la piste lors d’une course parallèle. . L’équipe Barni n’avait jamais gagné en Supersport et revient d’Océanie avec un doublé fulgurant dans sa valise. Montella, qui prenait la tête, prenait tranquillement un léger avantage sur le dogue Marcel Schrotter, protégé de MV Agusta. Le podium a été complété par Adrian Huertas, le nouveau pilote officiel Ducati qui a ainsi rattrapé la panne technique qui avait gâché sa journée précédente, l’empêchant de prendre le départ.
Le scepticisme sur la grille
Le départ a eu lieu avec la procédure de démarrage rapide, afin de minimiser les temps et de ne pas retarder davantage le prochain Superbike. Il avait fallu plus d’une heure pour nettoyer la piste, qui restait humide à proximité du virage 2. Pour cette raison, après l’alignement, certains pilotes présents sur la grille ont secoué la tête et ont indiqué qu’il n’y avait aucune condition pour courir. D’autres cependant ont levé le pouce, la procédure a donc été confirmée. Tout bien considéré, les secondes étaient bonnes, car la course s’est déroulée dans des conditions normales, avec de meilleurs temps au tour que lors de la course 1. Si Montella a fait le plein, Stefano Manzi s’en mord les mains. Le pilote Yamaha Ten Kate de Romagne était troisième, derrière Schrotter, lorsqu’il a perdu l’avant au quatrième virage. Il reprend la piste mais au tour suivant il chute à nouveau à neuf heures, avec la même dynamique. Un zéro lourd et le podium en fumée.
Caricasulo de chasse
Une fois terminée l’ère de Bulega-Ducati, dominateurs incontestés du dernier Championnat du Monde, la Panigale V2 repart à l’attaque, remportant deux victoires nettes. Il est évident que c’est toujours la référence, mais la formule d’équilibrage compliquée conçue pour maintenir l’équilibre dans une catégorie qui a ouvert les portes à des motos aux caractéristiques et cylindrées très différentes semble tout à fait pertinente. Montella a fait de son mieux, mais MV Agusta et Yamaha sont restés en contact tout le week-end. La F3 a brillé non seulement avec Schrotter mais aussi entre les mains de Federico Caricasulo, auteur d’un nouveau retour frénétique. Le pilote romagnol, qui faisait ses débuts avec la MV Agusta de Motozoo, a terminé quatrième, devant de gros calibres comme Debise, Sofuoglu et Mahias. L’aventure Ducati (team Orelac) de Lorenzo Baldassarri n’a pas bien démarré : neuvième place.