Incroyable Toprak Razgatlioglu : en Superbike at Most, il bat le record de la piste avec le pneu moyen SC0 et défie un Alvaro Bautista qui a sombré en huitième position. Le leader du Championnat du Monde partira de la troisième ligne dans la course 1 cet après-midi. Le pilote turc Yamaha compte donner un bon coup de fil à son désavantage au Championnat du monde, à -70 points de l’Espagnol. Danilo Petrucci et Michael Rinaldi seront également au premier rang, qui ont fait mieux que le chef d’équipe avec la deuxième Ducati d’usine. Axel Bassani relégué de la deuxième à la cinquième place pour l’habituelle moquerie des drapeaux jaunes. Pour Toprak, c’est la 12e Superpole de sa carrière, la quatrième cette saison.
terre dix feu
La photo ci-dessus montre bien la situation : Razgatlioglu est dans l’un de ces moments magiques où tout semble lui être facile, pilotant la Yamaha Superbike comme s’il s’agissait d’un kart. Le bonus supplémentaire de 250 tr/min ne fait certainement pas de mal, mais le vrai facteur ici est le poignet droit. D’un autre côté, Alvaro Bautista est surpris, car il semble s’être détraqué après l’accident d’Imola dans la course 2. Même l’échec qu’il a subi au début de FP2 n’a sûrement pas joué en sa faveur, lui faisant perdre de précieux temps sur la piste. Mais le plus gros problème à cette occasion est de ne pas avoir les pneus qui lui conviennent le mieux, du type SCX, dont le SCX-B800 avec lequel il avait récemment fait la différence. On verra ce que dira la course 1, mais la veille chez Ducati ne peut pas être paisible.
Axel et Petrux nous font rêver, Michel rançonne
Les deux « satellites » ont décollé entre les barrières de Most. Toprak semble objectivement hors de portée, mais qui sait, de plus le podium serait un objectif très précieux pour Bassani et Petrucci. Le potentiel, comme on le voit dans ces deux jours de test, est là. Le désir de rédemption de Michael Rinaldi ne doit pas être sous-estimé, car il s’est emparé de la première ligne (même si à table) malgré une indisposition qui l’a affaibli depuis la veille. Jonathan Rea, qui était parti en tête ici lors des deux éditions précédentes, était absent. La Kawasaki l’a empêché de faire mieux que la sixième place, le jetant également au sol dans le moment crucial.
Photo : Silvio Tosseghini