« Ce qui ne tue pas vous rend plus fort ». La phrase célèbre de Nietzsche correspond parfaitement à Simone Saltarelli, qui l’année dernière a été impliquée dans un grave accident lors du Triophy National à Imola. Lors des derniers essais Pré-CIV Superbike avec la Honda du TCF Racing Team, il est pourtant déjà allé très vite. La plupart des équipes testeront à Misano les 27 et 28 mars tandis que la jeune équipe menée par Francesco Nucci a couru hier, samedi 18 mars.
« C’était un test de dernière minute… dit Simone Saltarelli – parce qu’on devait aller tirer d’autres jours mais à la fin du mois j’aurai les essais du Mans puis en avril la première course d’Endurance donc je n’aurais pas eu d’autres dates disponibles. Nous avons décidé d’aller à Misano vendredi et l’équipe n’était pas au complet. Cependant, nous avons fait du bon travail : nous avons essayé un nouveau détail qui nous a apporté quelques avantages.. SJe suis très heureux ».
Physiquement, êtes-vous remis de la grave blessure de l’année dernière ?
« Les sensations sont bonnes. Physiquement je vais de mieux en mieux même si j’ai encore un peu de mal musculairement et d’endurance. Il me reste encore une vingtaine de jours pour y travailler : à ce jour, l’objectif est atteint car je me sens toujours bien. Je dois juste m’améliorer un peu plus en termes de force et d’endurance ».
Quels sont vos objectifs pour le CIV Superbike 2023 ?
« Ce serait bien de faire quelques podiums. Ce ne sera pas facile mais c’est le but. Je veux essayer. Je suis le plus vieux de la catégorie mais je m’entraîne beaucoup avec Alessandro Delbianco ici à Senigallia. Lui, étant très jeune, me donne un super coup de pouce et j’espère avec mon expérience lui transmettre quelque chose de positif. Je serais ravi s’il faisait quelque chose d’important : ce serait fantastique de monter sur le podium avec Delbianco. Le TCF est une équipe jeune mais en pleine croissance et monter sur le podium du CIV serait aussi quelque chose de spécial pour l’équipe ».
Le directeur de l’équipe Francesco Nucci, un pilote amateur super passionné, a également roulé à Misano. Il a chuté le matin mais son mécanicien a réparé sa moto en un temps record et il a repris la piste l’après-midi. Francesco était le pilote, le team manager mais aussi le mécanicien le même jour. Instantanés d’un motocyclisme romantique qui vit parfois encore aujourd’hui dans les équipes du CIV.
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