Ce week-end, le Championnat du Monde de Motocross s’arrête à Agueda, mais il restera encore quelques jours dans la péninsule ibérique. Après avoir archivé l’étape lusitanienne du calendrier, la série de championnats du monde découvrira la semaine prochaine une nouvelle destination représentée par Lugo, théâtre du Grand Prix de Galice, organisé au Circuito Municipal Jorge Prado. Une installation qui porte le nom, mais qui appartient également au champion du monde MXGP en titre lui-même, qui a généré un véritable boom de la spécialité dans son pays natal.
PISTE ET MOTOCROSS
Grâce au Prado, l’Espagne a redécouvert, mais on pourrait dire découvert en grand nombre, le motocross. Peut-être pas encore vraiment en termes traditionnels, mais la discipline a explosé en termes de suivi. En appréciant et en exaltant les exploits de son favori, le mouvement s’est tellement développé qu’il peut même se targuer cette année de trois Grands Prix au calendrier mondial. Presque comme en MotoGP !
TROIS GRAND PRIX DU CHAMPIONNAT DU MONDE DE MOTOCROSS EN ESPAGNE
Si les quatre étapes ibériques du MotoGP sont controversées, en Motocross nous en avons atteint 3, égalisant le score avec l’Italie (Riola Sardo, Arco di Trento, Maggiora). En mars dernier, nous sommes retournés à Arroyomolinos, dans l’usine intu-Xanadù, à proximité d’un imposant centre commercial de la banlieue de Madrid, enregistrant une fréquentation record. Il est raisonnable de s’attendre à des chiffres similaires la semaine prochaine au domicile (au sens littéral du terme…) de Jorge Prado à Lugo, ainsi qu’à la fin du mois de septembre à Cozar. Nouvelle destination au calendrier, siège du Grand Prix de Castille, acte final de la saison en remportant la compétition avec le test tant vanté de Faenza sur le circuit reconstruit et amélioré par Andrea Dovizioso.
Idole du Prado dans la patrie
Entre-temps, Jorge Prado a été invité par plusieurs programmes de télévision nationale, s’imposant comme un véritable favori en Espagne. Leader d’un mouvement qui, vraisemblablement, ne pourra plus compter sur lui lors du championnat du monde l’année prochaine. Son passage à l’AMA Supercross/Motocross semble être une affaire accomplie, à la suite des bonnes choses qu’il a montrées lors des quatre apparitions ponctuelles au début de 2024. Le Galicien n’a jamais caché qu’il berçait le “rêve américain», à mettre en œuvre dans les meilleures conditions possibles. Pas forcément de la part des représentants du groupe Pierer : l’offre de Kawasaki est désormais dans le domaine public. On en saura davantage dans les mois à venir, mais entre-temps, les roues à crampons sont en plein essor en Espagne : avec l’espoir de continuer ainsi à l’avenir, même si le Prado est occupé à l’étranger.