La saison MotoGP de Marco Bezzecchi a commencé immédiatement sous une bonne étoile, avec un podium réalisé lors de la première course à Portimao. En Argentine, il a montré qu’il avait mis la vitesse supplémentaire qu’ils attendaient en VR46 : deuxième place au Sprint et première victoire dans la série supérieure à Termas. Après deux GP un peu en demi-teinte au Texas et à Jerez, il renoue avec la victoire au Mans, monte sur le podium samedi au Mugello et laisse sa marque à Assen, avec une nouvelle victoire au Sprint et une deuxième place dimanche. Avec 158 points, il est troisième au classement, à une longueur seulement de Jorge Martin et à -36 du leader Francesco Bagnaia.
Bezzecchi et les secrets de la télémétrie
Le pilote du Mooney VR46 Racing Team a réalisé l’exploit qui était attendu dans l’Académie, allant même bien au-delà des attentes. A l’issue de la première partie de ce Championnat du Monde, il a déjà obtenu une Desmosedici officielle pour l’année prochaine, faisant sensation dans les rangs Ducati. Une ascension qui porte aussi la signature de Valentino Rossi, son professeur, Alessio Salucci, directeur sportif, Matteo Flamigni, le chef d’équipe, Idalio Gavira, l’entraîneur. Inévitablement, il a hérité quelque chose du Docteur, comme l’analyse précise des données de télémétrie. « Matteo a été le spécialiste des données de Vale pendant toute sa carrière et est très doué pour livrer toutes ces lignes à l’écran. C’est amusant de travailler avec lui“.
Vito Bezzecchi ombre de Marco
Même Casey Stoner l’a complimenté sur sa façon de piloter et d’interpréter les courses, devant Marco Bezzecchi des horizons de gloire en MotoGP pourraient s’ouvrir. C’est en 2015 qu’il rejoint la VR46 Academy, en quelques années il gravit les classes MotoGP, soutenu par le groupe Tavullia. Mais avant tout il y a une personne à qui il doit beaucoup : son père Vito, son ombre dans le paddock. « Mon père a dû sacrifier beaucoup pour moi, il a toujours travaillé très dur», raconte-t-il à Speedweek.com. « Il m’accompagne depuis le premier jour et m’aide toujours. Il sait comment me joindre contre vents et marées. Il prépare aussi mon côté du garage, s’occupe de mes combinaisons et de mes casques. Tout comme Uccio pour Vale. Il est mon Uccio“.
Photo: Mooney VR46