La grande victoire remportée sur la piste française du Mans a résolument re-proposé la candidature d’un autre Italien pour le titre mondial. Oui, après tant d’années, le MotoGP pourrait à nouveau être dominé par l’Italie. Nous faisons référence à la lutte spectaculaire au classement entre deux coureurs tels que Bagnaia et Bezzecchi, qui anime également clairement les discussions entre amateurs de paris en ligne et de jeux de casino.
Le succès de Bezzecchi remet tout en question
La lutte mondiale devient de plus en plus acharnée. Si jusqu’à récemment Bagnaia semblait le leader incontesté et aussi très compliqué à aborder, maintenant les choses sont bien différentes. L’abandon de celui qui porte sur la tête le laurier de champion du monde a fait place à une sorte de « remaniement » au niveau du classement général.
Bezzecchi s’est considérablement rapproché du sommet du classement, mais Binder a également considérablement réduit l’écart avec Bagnaia. Un seul point entre Bezzecchi et le pilote Ducati, alors que Binder est à -13. En quatrième position on retrouve Martin, qui ne lâche rien et qui, chut chut, s’est ramené à seulement 14 longueurs du leader du Championnat du Monde. Trop de certitudes ne sont évidemment pas bonnes pour Francesco Bagnaia, étant donné que les erreurs en Argentine et en France commencent à peser. Les exploits du Portugal et de l’Espagne sont contrebalancés par des déboires dus à des erreurs et des chutes.
Une tendance des trois dernières années
Il est intéressant de noter une statistique qui met en évidence à quel point le niveau du MotoGP a été équilibré au cours des dernières années. En effet, en 2021, après les cinq courses, Quartararo était le leader, avec Bagnaia à un point seulement. L’année dernière, cependant, Quartararo et Rins étaient à égalité au classement, avec les mêmes points. Cette année, l’histoire semble se répéter pour la énième fois. Mais tout est fait en Italie, avec Bagnaia en tête et Bezzecchi à un point seulement.
C’est la première fois dans l’histoire du Championnat du Monde qu’il y a trois championnats consécutifs dans lesquels après cinq courses, la lutte pour la Coupe du monde est si proche. Il n’y a qu’une longueur entre le premier et le deuxième coureur au classement. Cette année, cependant, il existe une variante qui pourrait s’avérer décisive pour remporter le titre mondial. Nous faisons référence au Sprint, un mode de course résolument restreint qui change souvent les cartes sur la table et l’équilibre du Championnat du Monde.
Le Sprint est une variante qui a été introduite spécifiquement pour assurer encore plus de spectacle lors des week-ends de course. L’objectif était d’attribuer la moitié des points par rapport au grand prix. Au contraire, après cinq courses, la situation devient de plus en plus limite, dans le sens où se créent de vrais spécialistes qui visent à engranger le plus de points possible dans le Sprint et d’autres qui parient plutôt tout sur la course proprement dite.
Et en effet, Bagnaia était le principal exemple de cet extrême. C’est précisément le pilote italien, en fait, qui a marqué un total de 44 points dans les Sprints, alors qu’un peu plus, 50, dans les grands prix. Une toute autre histoire pour l’ancien champion du monde Quartararo, qui n’a marqué qu’un seul point dans les Sprints et 48 points dans les grands prix. Bezzecchi est celui qui a obtenu le plus de points de tous dans les grands prix, avec 76 points, devançant nettement Zarco, 58 points, et Bagnaia, 50 points.