Aleix Espargaró et Jorge Martin vivent tous deux en Andorre et sont liés par une profonde amitié, sur et en dehors des circuits, c’est pourquoi ils se définissent comme des « frères ». À tel point que le pilote Aprilia MotoGP s’est défendu sur les réseaux sociaux face aux critiques qui lui ont été adressées à la suite de son apparition à la télévision. Si pour certains, cela semblait être une phrase espiègle aux connotations homophobes, pour d’autres, il s’agit d’une expression populaire espagnole. sans aucune méchanceté.
La phrase de Jorge Martin
“Ici, le dernier pédé», telle était la phrase populaire qui a valu au pilote espagnol de nombreuses critiques. Plus précisément, Jorge Martin a tenté d’expliquer les dangers liés à la conduite d’une MotoGP : «On a beaucoup de respect, on risque notre vie et ça peut être dangereux… Mais voilà, voici le dernier…” dit-il en riant. Des propos qui ont poussé plusieurs détracteurs à pointer du doigt le Madrilène, l’accusant d’homophobie. Mais Aleix Espargaró n’est pas d’accord et est intervenu sur les réseaux sociaux en faveur de son ami, en publiant un fragment du livre « Je m’en fous », écrit par l’Américain Mark Manson. Un best-seller vendu à 20 millions d’exemplaires, où l’auteur donne de nombreuses clés théoriques et pratiques pour améliorer l’adversité et laisser de côté le besoin d’être toujours heureux.
La défense d’Aleix Espargaró
La référence semble être faite au cas du vice-champion MotoGP. “C’est peut-être la première fois dans l’histoire de l’humanité que tous les groupes démographiques se sentent injustement victimes en même temps. Tout le monde subit l’indignation morale que cela entraîne», lit-on dans le premier paragraphe de la page partagée. Sans le citer directement, Aleix se prononce en faveur du pilote Pramac. “Notre monde est plein de guerres, de pauvreté, de corruption, de ceux qui gouvernent le mieux. Mais ce qui fait le plus de bruit et d’indignation, c’est parce qu’un “enfant” a prononcé une phrase sans aucune méchanceté dans une émission télévisée détendue et même comique.« .
Espargaró n’a pas hésité à répondre à l’un des commentaires proclamant un prétendu boycott de la presse contre certains coureurs. La réponse du porte-drapeau de Granollers a été très objective. “Il ne s’agit pas de boycott, mais à mon avis, ils font une grave erreur, puisqu’ils ne sont pas espagnols. Ils ne peuvent donc pas pleinement comprendre la situation« .
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