Un grand Marco Bezzecchi a été aperçu lors des essais MotoGP en Indonésie. Cinq jours après l’opération de sa fracture de la clavicule, le pilote du team Mooney VR46 termine en troisième position et accède directement à la Q2 des qualifications. Il est d’ailleurs arrivé à Mandalika vendredi matin. Applaudissements pour lui et son équipe.
MotoGP Indonésie, le bilan de Bezzecchi
En fin de journée, Bezzecchi s’est entretenu avec Sky Sport pour tout dire : « Je suis arrivé ce matin à 8 heures, c’était un tour de force, mais j’y suis arrivé. Je vais plutôt bien, honnêtement, je m’attendais à être un peu pire. Evidemment, je souffre un peu pendant le tour, notamment au freinage. Cependant, ce n’est pas mal, nous avons fait un très bon travail à la maison avec Carlo et toute l’équipe du Dr Borsellini, qui m’a rendu presque comme neuf. Cela ne fait que cinq jours, c’est normal qu’il ait encore du mal, mais il faut essayer de profiter au maximum des dernières courses et c’était important de venir ici aussi. Nous avons travaillé dur et je suis heureux« .
Le pilote romagnol a également été impliqué dans une chute lors de la première séance d’essais : «Il valait mieux ne pas tomber… Ici, un petit peu suffit, mais peut-être que je n’ai pas aussi bien géré la séance ce matin. Je suis pourtant parti très calmement puis je me sentais bien et j’ai trop poussé par rapport à ma lenteur au début. Peut-être que la moto n’était pas prête, même si je n’ai rien fait de fou dans ce virage où j’ai glissé. Heureusement, je ne me suis pas blessé. Dans l’après-midi, j’ai mieux géré la situation. Je dois encore gérer mes forces, car je ne suis pas très en forme« .
Inconnues physiques et des pneus avant
Le troisième du classement général MotoGP doit savoir bien gérer son corps tout au long du week-end : «Il va falloir que je me débrouille, aujourd’hui j’en ai fait un peu. Certes, les sections de freinage 1, 10 et 15-16 sont celles où j’ai le plus de mal. La dernière est celle que je souffre le plus, car là c’est pas évident de se tenir debout avec les jambes vu qu’on est penché et qu’on est plus sur les bras, surtout le droit car on est penché à droite . J’ai essayé de me gérer et à la fin j’étais toujours là« .
En T3 et T4, la Ducati semble souffrir un peu, peut-être que le pneu dur avant n’est pas capable de bien fonctionner : « Je n’ai pas vu ce que les autres Ducati ont fait – explique Bezzecchi – mais le disque dur avant ne m’a pas rendu fou. J’ai une grande stabilité quand je freine en ligne droite, donc ça m’aide un peu avec mon épaule, mais quand je suis plié, je n’ai pas de très bonnes sensations. Nous devons nous améliorer, car à mon avis, sur une longue course, il sera nécessaire d’utiliser ce pneu pour l’usure. Au niveau du ressenti, je ne suis pas très content du dur« .
Photo: Mooney VR46 Racing Team