Aleix Espargaró attend avec impatience une saison 2024 déterminante pour sa carrière. Ayant atteint 34 ans, le vétéran du MotoGP devra décider s’il continue une année supplémentaire avec Aprilia ou dit au revoir une fois pour toutes au MotoGP. Lors du dernier championnat, il a remporté deux victoires en course et une en Sprint, il reste un profond connaisseur de la RS-GP, mais tout dépendra des sensations l’année prochaine.
Les débuts d’Aleix au Championnat du Monde
Il a fallu beaucoup de temps à l’aîné des frères Espargaró pour monter sur la plus haute marche du podium. En 2005, il a fait ses débuts dans la classe 125, quatre ans plus tard, il a participé à son premier GP en MotoGP, en 2011 il est revenu en Moto2, et depuis 2012 il est revenu “à plein temps” dans la Top Class. Le premier podium remonte au GP d’Aragon 2014 avec le satellite Yamaha, tandis que pour le premier triomphe, il a dû attendre 2022, lors de sa sixième année avec Aprilia, lors de la 200e course de la série reine. Une longue carrière faite de hauts et de bas, de joies et de moments difficiles. Comme en 2008, où il n’avait trouvé aucune équipe pour continuer en 125. »Je me suis enfermé dans ma chambre, je n’en suis pas sorti – dit-il à Speedweek.com -, Je ne voulais voir personne« .
Aleix le capitaine
Son nom est lié à l’entreprise Noale depuis 2017 et même dans ce cas, le voyage n’a pas été du tout facile. Surtout dans les premières saisons, lorsque la RS-GP était une moto encore en progrès dans la catégorie MotoGP, se retrouvant souvent à l’arrière. Aleix a aussi appris à adoucir les traits les plus mordants de son caractère, même si parfois cela ressort… Comme au Qatar, lorsqu’il a reçu une amende de 10 000 euros pour avoir frappé Franco Morbidelli au casque (puis ils ont clarifié et se sont embrassés le week-end suivant). Depuis quelques temps, sa famille l’accompagne constamment à chaque Grand Prix et vit les résultats avec plus de sérénité. “Je reçois également cette attitude positive de la part de mes enfants et de ma famille. Ils m’aident à merveille à gérer tout de manière positive, donc je me rends compte qu’un mauvais résultat n’est pas si important, qu’il faut parfois accepter les choses.« .
Plusieurs coéquipiers l’ont rejoint ces dernières années, mais le vétéran a toujours eu le dessus, à tel point qu’on le surnomme le « Capitaine ». Le RS-GP a grandi avec lui, le seul à l’avoir mené jusqu’à présent à la victoire. “Il ne s’agit pas seulement d’être rapide, mais aussi d’être capable de gérer la pression. Parfois, les gens voient que nous sommes en vacances, assis sur un bateau et que nous avons de belles voitures. Tout cela est très amusant. Mais nous le méritons car nous devons faire face à cette pression et ce n’est pas facile« .
Photo : Instagram @aleixespargaro