Aleix Espargaró était l’un des favoris à la veille du GP de Losail, après avoir terminé troisième du Sprint. Le vétéran du MotoGP est passé du rêve de débuts triomphants au cauchemar d’une Aprilia RS-GP qui semblait glisser sur la glace. Selon lui, la faute vient du pneu arrière, les données sont à la disposition des ingénieurs de Noale pour comprendre ce qui s’est réellement passé. L’étape de Portimao lui donnera l’occasion de se racheter et empêchera le champion en titre Pecco Bagnaia de s’élancer immédiatement au classement.
Défaut pneu arrière
Huitième place lors du challenge dominical au Qatar, avec un retard de plus de 11 secondes sur le vainqueur. Le pilote de Granollers s’attendait à un résultat bien différent, à tel point que la veille il avait donné l’impression de victoire si seulement le Sprint avait duré un tour de plus. Jorge Martin avait désigné l’aîné des frères Espargaró comme le grand favori pour la victoire dans la course de dimanche. Mais pour Aprilia, tout s’est mal passé dès le tour de chauffe, lorsqu’il a remarqué que quelque chose n’allait pas avec son Michelin arrière. Contrairement à la veille, Aleix n’avait aucune emprise : «je n’ai pas beaucoup d’explications», s’est plaint le Catalan auprès de DAZN en fin de match. « Je ne suis pas du tout satisfait des performances du pneu arrière, il s’est passé quelque chose, ce n’est pas normal de perdre 11 secondes avec la vitesse que nous avons montrée en Sprint. Nous devons travailler avec l’équipe et Michelin pour comprendre ce qui s’est passé« .
Félicitations à Pecco Bagnaia
Malgré l’anomalie de dimanche, le pilote Aprilia ne perd pas son optimisme et son moral reste bon. Cela ne cache pas ce qui s’est passé à Losail. »c’est ennuyant » parce que c’est « une opportunité manquée» pour avoir perdu autant de points. « Nous sommes sixièmes du championnat et nous n’en sommes qu’au début« . Son rival et favori Pecco Bagnaia reste devant, avec une Ducati qui, une fois de plus, ne semble avoir aucun problème, et quand elle le fait, il parvient immédiatement à les résoudre. Surtout dans la case usine… Aleix ne peut que féliciter le numéro #1 d’avoir fait »une excellente course», surpris par le pas en avant réalisé par rapport à samedi. « C’est très difficile pour moi de comprendre les différences de performance d’hier à aujourd’hui, la mienne ou la sienne, je ne sais pas comment il pourrait s’améliorer autant. Je l’ai toujours dit, j’admire sa façon de travailler, de se préparer. Le dimanche, il est toujours là, quand il a besoin d’être là, il est là. Chapeau, c’est pour ça qu’il est champion du monde« .
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Photo : Instagram @aleixespargaro