A la veille de la saison MotoGP, Aleix Espargaró était l’un des favoris pour le Championnat du Monde, après cinq courses il n’est que 11e au classement avec 42 points. Pour l’instant pas de podium, pour trouver la dernière marche qui le projette vers le haut, il faut d’abord résoudre le problème de pression des pneus. Difficile de faire des pronostics pour ce championnat, pour le moment Ducati reste supérieur et KTM monte en puissance.
Aprilia RS-GP23 : problème à l’avant
Le pilote Aprilia analyse précisément comment le RS-GP23 est pénalisé : les virages. « Les autres fabricants freinent fortement le vélo jusqu’à l’entrée, puis accélèrent jusqu’au point le plus lent avec plus de couple. Si vous regardez KTM par exemple, ces pilotes utilisent principalement l’arrière pour arrêter le vélo et l’amener à la sortie. Ils sont toujours lisses et ont une charge sur la roue arrière. Aprilia, en revanche, est exactement le contraire. Si t’en demande trop de face quand t’es dans la mêlée ça devient difficile“.
Lors du test MotoGP à Jerez, la société basée à Noale a cherché des solutions, par exemple en chargeant davantage la roue arrière et en apportant quelques modifications au système de freinage. Rien à faire, il est impossible de prédire s’ils pourront réinitialiser ce handicap dans l’année. « Résoudre ce problème sera difficile“.
Les mêmes problèmes que Yamaha a connus il y a deux ans. KTM et Ducati, en revanche, parviennent à se placer en tête lors des qualifications et s’envolent facilement vers les podiums. L’entreprise basée à Noale demande depuis un certain temps une réduction de l’aérodynamisme, un facteur qui contribue de manière significative à la pression à l’avant. « Ce n’est pas une mauvaise gomme, mais ce n’est peut-être pas la bonne gomme pour tous ces appareils supplémentaires. Nous sommes super rapides à chaque tour, donc le pneu est constamment sous charge et sous pression“.
Photo : Instagram @aleixespargaro