Plus qu’un test, un vrai tutoriel pour utiliser la technologie que Metzeler applique à ses pneus sport slicks et rainurés, avec les conseils d’un double champion du monde
La sensation d’avoir la moto en main dès les premiers tours de la piste tant attendue est inestimable: libère le cerveau du blocage mental et de la peur naturelle que chacun ressent lors des premiers tours, ceux de l’étude du terrain, et surtout relâche l’accélérateur et nous permet d’avoir des sensations et de bons moments dès le début de la journée. Cependant, ce genre de chance n’est pas du tout évident, surtout lorsqu’il s’agit de mettre les pneus « à température », ce qui fait la vraie différence pour profiter de la journée en piste dès le début. Et si vous n’êtes pas un geek expert, le rituel de la couverture chauffante devient encore plus tortueux et le rendement n’est pas forcément garanti.
Metzeler a pensé précisément à ceux qui veulent profiter de la piste sans trop d’accrocs, et peut-être aussi apporter cette sensation sportive à la rue, avec la gamme Racetec et nous avons essayé deux modèles : Racetec RR, sculpté et approuvé pour un usage routier, et le Racetec TD Slick, dédié à la piste. Toutes les informations sur leur fabrication et sur la technologie qu’ils apportent en dot peuvent être trouvées en cliquant ici, mais maintenant nous allons vous dire comment ils se sont comportés lors de notre journée sur le circuit de Cervesina.
Preuve
Ce qui frappe tout de suite, c’est la vitesse à laquelle les Racetec TD et RR montent en température, quelques virages suffisent pour commencer à augmenter le rythme. Devant nous Manuel Poggiali, qui se met immédiatement au diapason et au feeling avec les pneus et au quatrième virage est déjà le coude au sol ! La sensation transmise par l’avant est celle d’un pneu littéralement planté au sol.
Le TD Slick au freinage et en entrée de virage offre beaucoup de soutien et de stabilité, freine fort et parvient à insister les freins en main. Dans les changements de direction, il y a une sensation de solidité, ce qui aide à une conduite ronde et propre et est également un avantage pour l’amateur, car cela donne une plus grande sécurité. Par rapport au RR, le TD a une vitesse de descente constante et linéaire en pente et avec la certitude d’avoir toujours chaque manœuvre sous contrôle. Il n’y a pas d’impression désagréable de « tomber dans le pli » lors de l’insertion. L’arrière suit très bien la trajectoire définie avec une excellente adhérence, même en dehors des virages en épingle à cheveux, les gaz s’ouvrent largement au maximum. À la fois sur l’étroit et sur le rapide, les deux pneus ont montré une excellente stabilité et représentent un produit parfait également pour ceux qui veulent aborder la piste avec des coûts réduits, comme déjà mentionné, ils n’ont pas besoin de chauffe-pneus et promettent de longues durées.
Les conseils de Manuel Poggiali
Certes, de tels modèles facilitent la tâche et améliorent les performances, mais il n’y a toujours pas de bilan à faire, comme l’explique le double champion du monde. Manuel Poggiali: « Pour tirer le meilleur parti du pneu, vous devez choisir soigneusement le composé, en fonction du style de conduite et de ce que vous recherchez, mais aussi des conditions de l’asphalte. Le K2 offre beaucoup de soutien et de tranquillité d’esprit, mais ceux qui recherchent l’adhérence à tout prix seront satisfaits du K1. À l’arrière, il y a aussi le composé K0, qui offre de meilleures performances au détriment de la durabilité, tandis que le K1 est celui qui convient le mieux et je recommanderais le K2 pour les jours de piste d’hiver “. Bien sûr Manuel Poggiali nous a aussi donné d’autres astuces, pour les y découvrir il suffit de regarder la vidéo!
.