L’introduction des courses Sprint en 2023 a contraint l’organisation MotoGP à changer le format du week-end, privant les pilotes MotoGP de la quatrième séance d’essais libres. Vendredi, nous commencerons par les essais libres 1, où nous pourrons étudier les meilleurs réglages pour les motos. Lors des « Essais » du vendredi après-midi, il devient indispensable de réaliser un bon tour pour entrer dans le top 10 et accéder directement à la Q2 le lendemain. Un programme que beaucoup de pilotes de la catégorie reine n’aiment pas.
Un format MotoGP stressant
Le vétéran Aleix Espargaró est le porte-parole du mécontentement qui se répand dans le paddock MotoGP. Maintenant qu’il est plus important que jamais de bien se qualifier et d’obtenir une bonne position de départ, pour la plupart des pilotes, ce nouveau format est trop stressant car ils ne disposent que d’une seule séance pour accéder directement à la Q2. Un drapeau jaune, un accident lors du tour le plus rapide ou une simple erreur dans les dernières minutes des essais libres de vendredi peuvent compromettre le week-end d’un pilote. Pour cette raison, des discussions sont déjà en cours jeudi au sein de la commission de sécurité pour améliorer le format actuel, afin d’offrir plus de possibilités aux pilotes MotoGP de se qualifier parmi les premiers.
L’avis du vétéran
Pour le moment, rien n’est clair, même s’il est déjà question d’augmenter le nombre de pilotes qui pourront passer du Q1 au Q2. Actuellement, seuls les deux premiers ont le droit de se battre pour la pole, un nombre qui pourrait peut-être atteindre quatre dans un avenir proche. Il devrait ainsi y avoir 14 pilotes (au lieu de 12) en compétition pour la pole position. A Portimao, pour la énième fois, Aleix Espargaró a réitéré que «Je n’aime pas ce format qui consiste à devoir bien se qualifier aux essais libres pour finir dans le top dix», soulignant que «aucun pilote MotoGP n’aime ça… Mais je pense que c’est bon pour le spectacle et il faut s’adapter« .
Au sein de la Commission de Sécurité, les pilotes discutent d’alternatives et expriment leur opinion sur la façon d’améliorer le système actuel de chaque Grand Prix, mais le porte-drapeau de Granollers rappelle que « le championnat appartient à Dorna, pas aux coureurs», ils n’ont donc pas d’autre choix. Il faut « suis les règles» et respecter le format actuel. Le pilote Aprilia sait à quel point le spectacle est fondamental pour le produit MotoGP, « mettre deux pneus tendres vendredi après-midi pour que les gens puissent les voir, c’est bien. Donc je comprends, si on fait une heure sans pneus tendres ce serait très ennuyeux« .
Photo Instagram @aprilia