Le week-end au Qatar a été inoubliable pour Aleix Espargaro. D’abord la mauvaise réaction envers Franco Morbidelli en FP2, puis l’accident provoqué par Miguel Oliveira en Sprint entraînant une fracture de la tête du péroné gauche. En course, il a essayé, mais après six tours, il a abandonné. Il s’est présenté à Valence dans des conditions physiques précaires et va réessayer.
MotoGP Valence, comment va Espargaro
Interrogé sur son état de forme, le pilote Aprilia s’est montré très explicite : «je ne vais pas très bien – rapporte Marca – et la vérité est que je m’attendais à me sentir beaucoup mieux. Avec d’autres blessures, la situation s’améliore en deux ou trois jours. Je suis un peu triste, parce que j’ai fait tout ce que je pouvais. Le problème n’est plus la fracture du péroné, mais que tous les ligaments, muscles de la jambe, du mollet et de l’avant sont tous hyper gonflés, pleins de sang. Cela signifie que je n’ai pas beaucoup de mobilité au niveau de ma cheville« .
Espargaro n’est pas très optimiste pour le week-end à Valence, il pourrait même ne pas y arriver : «Courir sera difficile. Demain, je monterai sur la moto et je verrai« .
Aleix veut aider Martin contre Bagnaia
Le pilote catalan a également été interrogé sur les chances de son ami Jorge Martin de remporter le titre MotoGP : «Il en a plus que vous ne le pensez, car il lui reste 37 points à gagner. Il n’a qu’une seule option, attaquer et faire le spectacle. Tirer et courir est la chose la plus folle que je puisse faire.
Les deux ont une excellente relation et Aleix a admis qu’il l’aiderait s’il le pouvait : «Lui donner un coup de main ? À 100%. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis ici, pour faire tout ce que je peux, sur et en dehors de la piste.« .
Le geste envers Morbidelli
Quelque chose de grave s’est produit avec Morbidelli à Lusail, à la fois la gifle qu’il lui a donnée sur la piste et les déclarations qu’ils ont faites par la suite. Ce n’est jamais agréable de voir certaines situations.
Cependant, Espargaro a décidé aujourd’hui de tendre la main à l’actuel pilote Yamaha : «Ce matin je suis allé à son camping-car – raconte – et nous avons parlé. Je voulais m’asseoir, parler et le serrer dans mes bras. Laissons ce qui s’est passé rester entre lui et moi« . Cela s’est terminé par un câlin et nous espérons ne plus jamais revoir de mauvais épisodes comme celui-ci.
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