L’Indonésie aurait pu être un excellent week-end pour Aleix Espargaro, mais il a quitté le Circuit International de Mandalika avec des résultats décevants. Lors des essais libres, il avait été très rapide, montrant probablement le meilleur rythme, puis il avait conquis la première ligne (troisième fois) lors des qualifications.
Dans la course de sprint, il a mal commencé, puis a dépassé Brad Binder, les obligeant à abandonner tous les deux. Lors de la longue course, il a pris un risque en chaussant des pneus tendres à l’avant et à l’arrière, un choix qui n’a pas porté ses fruits. En seconde période, il y a eu une baisse prévisible qui l’a amené à terminer seulement en dixième position. Beaucoup de regrets, vu aussi que son équipier Maverick Vinales a terminé deuxième, à 3 dixièmes de Pecco Bagnaia.
MotoGP Indonésie, les regrets d’Espargaro
A la fin du GP d’Indonésie, Espargaro ne pouvait qu’admettre qu’il avait commis une erreur : «J’ai fait une erreur dans le choix des pneus. J’ai eu de très mauvais pressentiments lors du Warmup – il a dit à Motosan.es – et ils ont tous utilisé la moyenne a posteriori. Mais j’ai décidé d’utiliser le soft et j’ai raté une opportunité« .
Il y a un regret, car le pilote Aprilia avait le potentiel pour concourir dimanche comme un grand protagoniste : «Depuis vendredi, je suis l’un des plus rapides sur la grille et évidemment nous voulions nous battre pour le podium, nous en avions l’occasion. Mais j’ai fait une erreur. Je suis capable de me battre pour le podium et pour la victoire en MotoGP et rater une opportunité comme celle-ci n’est pas agréable. Avec le pneu moyen, je pourrais peut-être le faire« .
Un syndicat de pilotes ? Aleix répond
On a beaucoup parlé ces derniers jours de la possibilité pour les pilotes de se regrouper dans une sorte d’association qui servirait à les protéger, un peu à l’image de ce qui se passe dans d’autres sports. Espargaro est ouvert à cette possibilité : «Il y a beaucoup de choses à améliorer. Dans tous les sports, il existe un syndicat des athlètes et je pense que c’est nécessaire pour nous aussi. Les chefs d’équipe, notamment en Moto3 et Moto2, peuvent rompre les contrats quand ils le souhaitent. Ce serait bien d’avoir une association de pilotes« .
Des rumeurs couraient sur la possibilité que Sylvain Guintoli devienne le numéro 1 de ce type de syndicat. En tout cas, Aleix est confiant pour la suite : «Pour l’instant il n’y a que des conversations, je pense que ce serait important de le faire. Nous sommes sur la bonne voie« .
Photo de : Aprilia