Aleix Espargaró n’a récolté qu’un seul point lors du MotoGP Sprint au Sachsenring en terminant 9e. Le pilote de Granollers ne comprend pas ce qui arrive à son Aprilia et pourquoi d’autres qu’il juge moins compétitifs sont devant. Au moins lui reste-t-il la joie du triomphe de son ami Jorge Martin qui habite à quelques encablures de chez lui en Andorre.
Le difficile samedi d’Aleix
On comprend aisément ce qui s’est passé samedi en Saxe, où il a pris la dixième position sur la grille de départ. “C’était mauvais pour moi, surtout à cause de l’ordre d’arrivée. Les raisons sont claires. J’ai deux drapeaux jaunes. Je ne me plains pas, c’est le règlement. Je n’ai pas mal tiré, vraiment. J’ai fait beaucoup de tours en 1’21. Mais c’est très difficile de dépasser; la moto n’était pas bonne, la direction était très serrée. J’ai eu beaucoup de problèmes avec la température et la pression des pneus avant. Ce n’était pas une bonne course“.
Depuis le début de la saison MotoGP, Aleix Espargaró n’a pas encore réussi à marquer un podium, malgré les bonnes sensations lors des essais hivernaux. “Nous ne comprenons pas. Je n’aime pas la moto et je pense que c’est mieux que plusieurs motos qui gagnent presque toutes les courses, et notre rythme est meilleur que le leur. Il y a des gens dans l’équipe qui n’arrêtent pas de dire : ‘c’est juste qu’on est sorti derrière’, ‘c’est juste que la pression monte’, ‘c’est juste que si on était sorti devant…’ Il y a toujours ‘c’est juste que …’, mais pour moi ça ne vaut pas la peine, on ne fait pas un bon championnat“.
Enracinement pour Jorge Martin
La société basée à Noale ne reste certainement pas les bras croisés, des mises à jour sont en cours de test (un nouveau dispositif de perforation et une mise à jour de l’embrayage), mais se rapprocher de la Ducati Desmosedici semble trop difficile. En tant que spectateur, il encouragera son ami Jorge Martin, avec qui il partage également quelques entraînements lors de ses jours de repos en Andorre. Depuis ses débuts en MotoGP, le pilote Pramac a montré qu’il était rapide, jusqu’à aujourd’hui il n’a manqué que de confiance et de régularité. “Jorge va très vite. Je suis très heureux pour lui. Sa vitesse ne me surprend pas. J’ai toujours pensé que pour moi, de tous les pilotes Ducati, c’est celui qui a le plus de vitesse. Plus que Peco ? Beaucoup plus de vitesse. Mais il n’avait pas la stabilité, je ne pense pas qu’il ait l’équipe que Pecco a… Ce n’est pas sa limite, il ira plus loin“.
Photo : MotoGP.com