Ducati a déjà défini son avenir avec Bagnaia, tandis que Yamaha attend le Français avec le Turc en arrière-plan animé par le talent et plus
Le Championnat MotoGP n’a pas encore commencé, mais le marché et ses négociations ont déjà commencé. Ils savent quelque chose sur Ducati, qui, deux semaines après le début du championnat du monde, a jugé bon d’appuyer sur l’accélérateur pour définir le renouvellement avec Bagnaia jusqu’en 2024. Pour encore deux saisons l’avenir de Pecco s’écrit donc et l’équipe tricolore a déjà une selle aménagée, sans avoir à perdre de temps en réflexions, offres et contre-mouvements.
Pas un petit aspect, si l’on considère que il y a deux ans, nous avons dû attendre la mi-août pour une décision de Dovizioso, avec les routes qui se sont ensuite séparées. Avec la signature du contrat de Pecco, la Rossa a donc blindé les Piémontais, rejetant du même coup l’intérêt des autres équipes.
Au lieu de cela, il y a d’autres équipes obligées d’attendre. C’est le cas de Yamaha, qui n’a pas encore trouvé d’accord pour la prolongation du contrat avec Fabio Quartararo. La question relative au français est de deux types : économique et technique. L’entourage de Diablo, d’après ce qui se murmurait dans le paddock, veut en effet un accord qui se situe entre 15 et 20 millions d’euros, mais surtout des garanties concernant le développement du M1. En un mot, Fabio veut une moto capable de pouvoir concourir pour le titre mondial, au moins au niveau de Ducati et Honda.
Comme on l’a vu lors des essais de Sepang et de Mandalika, les attentes du Français ont été déçues, car ce qui a été fait au Japon n’a pas satisfait les demandes des transalpins. Pour autant, Yamaha n’a pas la moindre intention de baisser les bras : d’une part ils visent à trouver un accord économique, d’autre part ils travaillent au développement pour permettre à la Diablo de défier la concurrence à armes égales en vue du départ. de la coupe du monde. L’objectif était de conclure avant le Qatar, mais le risque est que la négociation se poursuive plus tard.
Pendant ce temps, en arrière-plan, la figure de Toprak Razgatlioğlu. Dès que l’occasion se présentera, le Turc tentera enfin le MotoGP afin de comprendre s’il aimera ou non le prototype et quel genre de sensations il lui procure. À ce jour, cependant, le 54 n’a pas montré ce grand intérêt pour le MotoGP, aussi parce que sa priorité a toujours été de s’imposer au SBK, à la suite de Kenan Sofugolu. Parfois, cependant, il aimait plaisanter et plaisanter, comme il l’a fait récemment sur les réseaux sociaux. L’épreuve MotoGP représentera donc le premier obstacle à franchir pour un éventuel avenir dans l’autre paddock.
Plus tard, il y aurait d’autres points sur lesquels s’attarder : Sofuoglu serait certainement prêt à accepter ce défi, mais seulement s’il y a une réelle possibilité dans une équipe officielle. Donc : soit une équipe officielle, soit vous restez en SBK sans chercher d’alternatives. De plus, il y a aussi la question de l’âge : l’année prochaine, Toprak soufflera 27 bougies et s’il veut sauter le pas, c’est le bon moment pour monter dans le train, étant donné que les autres pilotes ont fait leurs débuts en MotoGP bien avant lui.
Toprak ne manque pas de talent, mais au-delà de ses capacités, il y a bien plus qui pourrait le pousser vers une aventure en MotoGP. On parle en fait de la discours lié à la politique. En fait, Toprak a une nation derrière lui pour le soutenir, représentée par sénateur et directeur Kenan Sofuoglu. Depuis quelques années, le Superbike se tourne de plus en plus vers l’Est avec intérêt, à tel point que une manche en Turquie était même envisagée pour 2022. Malheureusement, l’accord n’a pas abouti en raison de la forte dévaluation subie par la livre turque. Cependant, l’idée n’a pas échoué, aussi parce que l’espoir est de réessayer pour 2023.
Bref, cela semble être l’image générale du marché chez Yamaha : d’un côté Quartararo, de l’autre Toprak, attendre que ce dernier s’essaye au MotoGP pour commencer à lever quelques doutes pour l’avenir.