La surprise du jour était sans aucun doute Cal Crutchlow, qui a surpris tout le monde avec la chance de slicks à la fin des essais libres 2. Une figure qui lui a valu le meilleur temps d’une séance en conditions mixtes, donc avec un temps très éloigné de ce qui a été réalisé lors des premières séances d’essais libres sur le sec. Dès lors, le 18e temps des FP1 est valable, mais le pilote d’essai/remplaçant britannique a emporté un peu de satisfaction lors d’une séance de GP. Rappelé après la retraite de Dovizioso, Crutchlow s’amuse sans soucis, obtenant également des résultats très intéressants. Il a déjà été plusieurs fois le meilleur Yamaha derrière Quartararo !
Petite joie pour RNF
Une première journée à Sepang difficile à évaluer. Piste sèche le matin, piste mouillée l’après-midi, conséquence de la forte averse qui bloquait auparavant les FP2 Moto2 pendant plus d’une heure. « Nous avons déjà trouvé des conditions humides, par exemple à Motegi, et ce n’était pas mal du tout » Crutchlow a rappelé. Cependant, les derniers essais libres d’aujourd’hui n’ont pas démarré de la meilleure des manières. « Piste glissante et chaude, avec un peu d’eau : notre vélo est très mauvais dans ces conditions » a-t-il clairement avoué à motogp.com. Plus tard, cependant, la piste devenant plus sèche (même si ce n’est pas totalement), la sensation s’est améliorée. Enfin, voici la patte avec les slicks, l’un des rares à tenter, mais c’était un pari qui a payé. Un scintillement qui a fait sourire les fans malaisiens, ainsi que le patron de RNF Razlan Razali et le team manager Wilco Zeelenberg. Un peu de joie dans une saison très difficile.
Crutchlow au secours de Quartararo
Bien sûr, ça vaut le coup là-haut et le testeur britannique n’en fait pas le tour. « Le temps était très loin du temps de référence des premiers essais libres. Un changement plutôt hors de propos « a souligné le n°35 de RNF Yamaha. Ne manquez pas une blague: « Je suis premier du tour, ce soir j’abandonne, donc je ferme en tête ! » L’attention se tourne ensuite vers Quartararo en particulier, l’as Yamaha à la recherche d’un champion du monde encore difficile. Crutchlow est déterminé à l’aider de la seule manière possible, c’est-à-dire en analysant tout et en transmettant toute information utile. « J’ai besoin de plus de temps sur le sec, je vais devoir essayer des choses pour les gars tout de suite avant que la pluie ne revienne. » Mais pas seulement. « Je commence toujours par le set-up de base, que je n’aime pas, mais commençons par là et essayons plus de choses. Les ingénieurs voient alors où je gagne : généralement en sortie de virage, plus que Fabio et Franky. Ils peuvent alors analyser ces informations et essayer d’aider Fabio. » Chaque petit geste est utile pour « pousser » l’homme de tête vers le grand résultat. Maintenant plus difficile, mais toujours pas impossible, puisque les jeux sont ouverts.
Photo: Valter Magatti