Massimo Roccoli remporte la énième victoire dans la Course 1 du CIV SuperSport à Vallelunga conditionnée par les gouttes de pluie, dans un duel générationnel contre le jeune Matteo Patacca qui ne s’est résolu qu’à la photo finish
Massimo Roccoli c’est comme le vin, plus il vieillit, plus il rajeunit. Une réflexion récurrente chez les professionnels du Championnat d’Italie de vitesse, qui trouve à chaque fois confirmation dans la performance superlative sur la piste de la personne concernée. Bien que la carte d’identité parle clairement (38 ans le 27 novembre), aujourd’hui le pilote le plus titré de l’histoire du CIV SuperSport a encore une fois fait la preuve de son talenttriomphant en Course 1 sur le circuit Piero Taruffi de Vallelunga au terme d’un duel générationnel engageant avec Matteo Patacca, 18 ans.
Parti de la pole position et jusqu’à ce moment le maître incontesté de la course, il dut bientôt faire face aux caprices de la météo typique de Campagnano. Dans des conditions extrêmement délicates en raison de la présence constante de gouttes de pluie gênantes, il n’a cependant pas été intimidé par les assauts répétés du pilote Renzi Corse Ducati, dans un état de grâce absolu. Capable de revenir rapidement sur les échappements de la Yamaha R6 n°55, Matteo Patacca a alors surpris son rival lors de l’avant-dernier tour.
Bien que l’organisation Promodriver a fait de la vraie magie à l’étape suivante, le plaçant à l’entrée de la courbe de Roma et franchissant la ligne d’arrivée avec seulement 67 millièmes d’avance. Pour Massimo Roccoli la 30e victoire en carrière lors de la 31e saison consécutive d’activité en motocyclisme : intemporelle. Et dire qu’en fin d’année 2020 il avait même pensé à accrocher son casque à un clou…
Vingt-cinq points d’or qui lui permettent en même temps de se hisser au sommet du général grâce à la dixième position de Stefano Valtulini, tandis que Matteo Patacca vu le premier fondu hourra carrière à quelques mètres du drapeau à damier. Podium complété par Luca Ottaviani (Team AltoGo Yamaha), doué pour réguler Matteo Ciprietti.
« Être devant quand la pluie tombait du ciel n’était pas facile. J’ai essayé de mettre mon rythme, mais l’avant s’est fermé dans tous les virages. J’avais l’impression de courir sur des œufs. Quand Matteo m’a dépassé, j’ai fait une sorte de remise à zéro. Connaissant son caractéristiques et celles de Ducati, j’ai préféré attendre les derniers virages et heureusement ça s’est bien passé. Je suis très content ! »dit Rocoli.
Crédit photo: daniguazzetti.com