De Valentino Rossi à Charles Leclerc, de Jorge Lorenzo à Pecco Bagnaia. Il n’y a pas de champion qui ne s’est pas essayé aux simulateurs Res-Teck. Beaucoup l’ont à la maison, ils l’utilisent pour s’amuser mais les automobilistes l’utilisent aussi pour apprendre les traces. Res-Teck est une jeune entreprise qui a acquis en peu de temps un rôle de première importance sur le marché international. Il n’y a aucun passionné de simulateur qui ne souhaite pas avoir un Res-Teck dans son salon ou au moins l’essayer au centre du Misano World Circuit. L’engouement pour ces « jeux » est bien plus répandu qu’on pourrait l’imaginer, il touche un public large et hétérogène : allant des enfants aux soixante-dix ans. Beaucoup passent des heures sur le simulateur, n’en déplaise aux épouses et aux compagnes les plus craintives ou jalouses : sur le simulateur, vous restez à la maison et surtout… vous ne vous blessez pas.

Simone Badioli, partenaire de Mattia Pasini, nous raconte comment est né Res-Teck.
L’idée vient de Mattia Pasini qui a participé à tous les championnats virtuels pendant le Covid. Il a vu qu’il n’y avait rien d’intéressant et d’un certain niveau sur le marché. Un pilote veut toujours quelque chose de super technologique et pour le plaisir, cette entreprise est née avec un de nos amis designers. Nous avons commencé à collaborer avec des constructeurs automobiles et le système de simulation de course est parti de rien. Tout a un peu explosé entre nos mains. En plus d’avoir un centre de démonstration à Misano, nous ouvrons des centres dans toute l’Europe, avec des partenaires locaux. Nous faisons le cockpit qui est un peu comme la base, comme le châssis des motos, et en cela Mattia est super méticuleux et précis. Nous assemblons ensuite les pièces actives telles que les calculateurs et les actionneurs de mouvement que nous pouvons comparer au moteur de moto. Nous recherchons le meilleur qui soit, l’assemblons et le vendons dans le monde entier.
Res-Teck est « à l’épreuve des femmes »
Nous sommes partis du haut parce que Mattia Pasini voulait quelque chose d’un niveau élevé, tant du point de vue technologique que du point de vue du design. Nous aimons considérer nos simulateurs comme « à l’épreuve des femmes », c’est-à-dire qu’ils doivent avoir une apparence que la femme permettra de les placer dans le salon. Ces couvertures peuvent être personnalisées et même assorties au décor et nous placent donc à un niveau élevé. Puisque ce business né pour le plaisir explose, je peux déjà dire d’avance qu’en octobre ou novembre nous sortirons une entrée de gamme. Le marché nous reconnaît comme un acteur principal, nous avons nos distributeurs et nous introduirons des produits intermédiaires mais toujours fidèles à notre philosophie de qualité.

Simone Badioli et Mattia Pasini : affinités électives
Mattia et moi nous connaissons depuis toujours. Je l’ai parrainé quand il était petit garçon. Maintenant qu’il a grandi, il court toujours mais c’est un grand entrepreneur qui dirige très bien une entreprise. Mon activité principale en est une autre et c’est mon plaisir. Je travaille dans le secteur du luxe. Je suis PDG d’une entreprise qui s’occupe donc d’autre chose. Mais il y a des affinités car nos simulateurs sont en fait des produits de luxe : nous parlons de simulateurs qui commencent à partir de 5 000 euros mais le gros que nous vendons va de 30 000 euros et plus, pour les passionnés d’automobile et qui combinent un supercar avec un simulateur pour l’entraînement.
Passion et esprit d’entreprise
J’ai toujours eu une grande passion pour les moteurs, aussi bien pour deux que pour quatre roues. Lorsque nous nous sommes lancés dans cette aventure, nous sommes partis avec des idées très claires et alignées. Le monde de la simulation permet de se rapprocher des moteurs sans perdre beaucoup de temps sur les circuits car on peut s’entraîner tous les jours.
Photo sociale de Res-Teck