Le nouveau format MotoGP est certainement l’un des sujets les plus discutés depuis qu’il est devenu officiel. C’était aussi l’un des sujets abordés lors de la présentation de Yamaha, le constructeur qui a ouvert la danse pour le MotoGP de l’année prochaine. Beaucoup dans la catégorie reine se sont dits perplexes face à l’inclusion d’une deuxième course samedi après les qualifications. Quelque chose qui se passe déjà en Superbike, avec la différence de distance de course qui reprend avec la Superpole Race dimanche. Un calendrier avec 21 courses qui deviennent donc 42 en cette 2023, comment le top management et les pilotes de la maison aux trois diapasons l’ont-ils vécu ?
L’année la plus dure et la plus longue
« Bonne question » est la première réponse de Lin Jarvis lors de la présentation. Pour ensuite réitérer que « Ce sera l’année la plus difficile et la plus longue de l’histoire du Championnat du Monde MotoGP. Nous devons disputer 21 Grands Prix, dont 10 hors d’Europe, commençant le 26 mars et se terminant en novembre. A cela s’ajoute la nouvelle Sprint Race du samedi. « Demi-distance et demi-points » a rappelé le directeur général. « Pour le staff et les coureurs, cela signifie qu’il y aura 42 courses cette année. Ce sera certainement difficile, surtout pour les coureurs, mais nous ferons de notre mieux. Mais pour les fans, ce sera probablement encore plus beau à regarder, s’il apporte plus de divertissement, qu’il en soit ainsi. » Massimo Meregalli est également sur la même ligne. « C’est un nouveau format, il va falloir s’y habituer » a déclaré le directeur de l’équipe Yamaha. « Ce sera plus exigeant pour les coureurs et pour l’équipe : déjà samedi, nous devrons regarder les données pour nous améliorer pour la course de dimanche. Ce sera certainement un défi.
Commentaires des pilotes Yamaha
Fabio Quartararo avait tourné le nez au moment de communiquer cette nouvelle. « Ce sera un beau défi pour les coureurs » a souligné le vice-champion en titre de MotoGP. « Il va falloir être constant et faire attention aux blessures : si on se blesse on ne rate pas une course, mais ça en devient une et demie. Mentalement et physiquement, ce sera certainement un autre niveau que l’an dernier. Mais pas seulement ça : « Habituellement, le samedi après-midi, nous avons une séance d’essais libres au cours de laquelle nous nous préparons pour la course de dimanche. Mais maintenant nous aurons une course, déjà vendredi nous devrons penser à la Q2 mais aussi à la course de dimanche… Ce seront des week-ends intenses, mais c’est notre travail et nous le ferons bien. Pour Franco Morbidelli, c’est un défi de plus dans l’année où il visera la rédemption après des saisons difficiles, mais il le voit de manière positive. « Vous payez plus si vous vous blessez ou s’il y a des problèmes » a admis le champion du monde Moto2 2017. « Mais ils mélangent les cartes et j’aime ça. Ce sera alors excitant pour les fans, avec une course de plus chaque week-end, et tout le monde aime les batailles.
Le nouveau format MotoGP
Vendredi
9h00 – 35 minutes – Moto3 – Essais libres 1
9h50 – 40 minutes – Moto2 – Essais Libres 1
10h45 – 45 minutes – MotoGP – Essais libres 1
13h15 – 35 minutes – Moto3 – Essais libres 2
14h05 – 40 minutes – Moto2 – Essais libres 2
15h00 – 60 minutes – MotoGP – Essais libres 2
Samedi
8h40 – 30 minutes – Moto3 – Essais Libres 3
9h25 – 30 minutes – Moto2 – Essais Libres 3
10h10 – 30 minutes – MotoGP – Essais libres 3
10h50 – 15 minutes – MotoGP – Qualifications 1
11h15 – 15 minutes – Qualifications MotoGP 2
12h55 – 15 minutes – Moto3 – Qualifications 1
13h20 – 15 minutes – Moto3 – Qualifications 2
13h50 – 15 minutes – Moto2 – Qualifications 1
14h15 – 15 minutes – Moto2 – Qualifications 2
15h00 – Demi-distance – MotoGP – Course Sprint
Dimanche
9h40 – 10 minutes – MotoGP – Warm Up
11h00 – Pleine distance – Moto3 – Course
12h15 – Pleine distance – Moto2 – Course
14h00 – Pleine distance – MotoGP – Course
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Photo: Équipe Monster Energy Yamaha MotoGP