Pirelli connaît bien le circuit international de Lusail, mais uniquement avec le Superbike et la Formule 1. L’aventure en tant que fournisseur officiel et unique des catégories Moto2 et Moto3 débutera depuis la piste du Qatar. Les essais officiels de Valence en novembre dernier sont archivés, en plus des essais plus récents entre Portimao et Jerez, mais ce sera désormais le tour d’un circuit encore différent. De nombreuses inconnues se profilent à l’horizon pour le premier GP de 2024, pas seulement le nouvel asphalte ou l’éventuelle présence de sable sur la piste. Pirelli mettra à la disposition des deux catégories sa gamme de pneus DIABLO Superbike slick et DIABLO Rain pluie. Il s’appuiera sur l’allocation standard prévue en 2024 pour les deux classes, avec l’ajout d’une solution de développement arrière dédiée uniquement aux pilotes du Championnat Moto3.
Le gomme Pirelli per il GP Qatar
L’allocation standard pour la saison 2024 comprend des pneus slick DIABLO Superbike, à l’avant en composés SC1 (tendres) et SC2 (medium) pour les deux classes, à l’arrière en composés SC0 (tendres) et SC1 (medium) pour Moto2™ et SC1. et SC2 pour Moto3™. Ensuite, il y a la solution humide DIABLO Rain en composé SCR1 pour l’avant et l’arrière. Pour le Grand Prix du Qatar, les pilotes Moto3 disposeront également d’un composé arrière de développement en spécification C1096, une solution plus dure que les autres qui pourrait s’avérer précieuse dans le cas où la sévérité de l’asphalte devait avoir un impact significatif sur l’usure, notamment en les premières séances.
Le commentaire de Giorgio Barbier
« Lusail est un circuit que nous connaissons bien car nous y avons couru à la fois en Championnat du Monde Superbike et en Formule 1. Une piste très rapide avec la plus longue ligne droite des circuits sur lesquels se dispute le championnat du monde MotoGP. La différence de température entre le début et la fin des séances de journée et surtout le sable souvent déposé sur la piste par le vent ont toujours un impact important sur l’usure des pneumatiques et impliquent une plus grande difficulté à gérer les pressions. Le sable rend l’asphalte très glissant et cela se traduit souvent par un grainage et une dégradation thermique accentuée.
Précisément dans le but de nettoyer la piste, lors des premières séances du week-end, les pilotes seront invités à prendre des virages à rayon constant, en essayant de mieux gérer l’usure des pneus et en utilisant probablement des solutions plus dures. L’évolution de la piste est généralement bonne mais, d’un jour à l’autre, il existe toujours le risque que pendant la nuit le vent dépose du nouveau sable, limitant les bénéfices de la caoutchoutage de la piste. D’ailleurs l’année dernière le circuit a été entièrement refait : c’est certainement la principale inconnue pour nous, on sait que le nouvel asphalte est assez agressif avec les pneumatiques, les pilotes ont déjà couru dessus en 2023 mais pas à cette période de l’année donc les données dont nous disposons sont limitées. En tout cas, les tests ont donné des retours très positifs : nous sommes confiants dans le fait que nous pouvons faire une bonne saison. »