C’est l’année de Pecco Bagnaia dans le championnat du monde. Deux titres en poche pour le pilote piémontais, cette année le deuxième est venu en force en MotoGP. Un résultat qui vient étoffer la liste des titres Ducati en particulier et des titres italiens en général. En fait, il est toujours bon de rappeler que gagner un championnat du monde est vraiment l’affaire de quelques-uns, quelle que soit la catégorie. En ce qui concerne plus particulièrement la classe reine, Bagnaia est à un niveau pour le moment, avec une carrière toujours en cours. Vous souvenez-vous des Italiens qui, dans le passé, n’ont remporté qu’un seul titre de première classe ? Et qui, en revanche, en a remporté plus d’un ? Il n’y en a pas autant qu’on pourrait le penser, pour rappeler justement à quel point il est difficile de gagner une Coupe du monde.
Échantillons uniques
Il faut d’abord revenir aux 500cc historiques, où l’on ne trouve que trois noms italiens avec ces caractéristiques. Allons dans l’ordre, en commençant par le mythique je suis libéré, qui a eu son année de gloire en 1957 sur une Gilera. Pilote italien avec une marque italienne, l’un des rares à le faire en championnat du monde (la liste complète). Il a fallu ensuite continuer pas mal, jusqu’en 1981, pour la période de deux ans avec deux champions uniques, même s’ils partagent la même maison et la même équipe. Cela commence par Marco Lucchinelli, qui au guidon de la Suzuki RG 500 du Team Gallina laisse derrière lui son grand rival Randy Mamola et conquiert ce qui sera son unique couronne en carrière. L’année suivante, Suzuki célèbre à nouveau, mais cette fois avec Franco Unciniqui a connu une saison stellaire et a déjà pris l’iris en Suède, lors du 10e des 15 GP programmés.
Les multiples champions
Bagnaia a atteint les noms cités ci-dessus pour l’instant, saura-t-il se répéter ? En attendant, rappelons que dans la catégorie reine il y a des noms qui dominent depuis plusieurs saisons. En MotoGP, il n’y a que Valentino Rossi avec sept champions du monde, auxquels s’ajoute aussi le titre 500cc, mais auparavant les huit couronnes mondiales n’étaient arrivées dans cette catégorie que pour Jacques Augustin, toujours le plus réussi de tous les temps. Cependant, l’histoire italienne du demi-litre a commencé avec Umberto Masetti, le premier pilote italien à triompher dans la catégorie au début du Championnat du monde de vitesse de l’époque. La première joie du champion Gilera arrive en 1950, mais il parvient à se répéter aussi en 1952 avec la même marque italienne. Comme vous pouvez le voir, nous parlons de très peu de noms dans la catégorie, mais ils restent des pilotes capables d’écrire l’histoire sur deux roues.
Crédit photo : motogp.com