Les premières images officielles du Norton V4SV qui change de nom et de puissance arrivent. Le moteur est un V4 de 1200 cc, nous espérons le voir bientôt en concession
Il est bien connu que la TVS indienne a repris Norton, une marque anglaise qui ces dernières années a souffert et vu tout le monde. Il y a environ un an, TVS annonçait l’arrivée, cette fois dans la version finale, de la nouvelle super voiture de sport. Malgré la pandémie, et toutes les difficultés attachées et liées, les Indiens ont tenu leur promesse, et voici enfin le nouveau Norton, un vélo qui de toute façon sera construit et assemblé en Angleterre. Il faut dire aussi qu’en plus de cette bonne nouvelle, il y a plus. Pendant ce temps, le nom, qui sera Norton V4SV (et non V4SS ou V4RR 1200), et puis il y a eu plusieurs mises à jour que nous allons maintenant aller voir.
Euro 5 : adieu les 200 ch
Cette nouvelle génération de Norton, profite de la base du projet précédent, mais apporte avec elle quelques innovations, à commencer par l’adaptation de la législation 5 euros pour le moteur. Fini les moteurs polluants donc, mais surtout les changements d’homologation. Si les précédents Norton étaient vendus à l’unité, aujourd’hui l’ensemble du processus est standardisé. TVS dit avoir mis la main sur le projet, en mettant à jour le vélo et en réalisant la beauté de plus de 30 mises à jour relatives à divers problèmes critiques qui ont été mis en évidence avec la direction précédente. Le nouveau Norton V4SV sera donc plus fiable et surtout plus sûr que les précédents.
Les nouveaux Norton V4SV sont presque les mêmes que ceux vendus à ce jour, avec seulement quelques modifications mineures de conception. Le moteur, également un V4 à 72°, baisse avec la puissance, passant des 200 CV précédents à l’actuel 185 CV à 12 500 tr/min. « Faute » de la législation Euro5, disent-ils de TVS. Avec la puissance, le couple maximum chute également, qui passe de 130 à 125 Nm à 10 000 tr/min. Le Norton V4SV grimpe également avec le poids, atteignant l’altitude 193 kg en ordre de marche, mais exempt de liquides. Trois cartographies moteur, et la centrale inertielle IMU ne manque pas. Quant au châssis, le cadre en alliage d’aluminium et le bras oscillant simple face sont confirmés. Les suspensions sont les très prisées Ohlins NIX30 et TTXGP, tandis que les freins voient des étriers avant monoblocs Brembo qui « mordent » les disques de 330 mm. Le réservoir de carburant est situé sous la selle. Deux couleurs, une dans un argent élégant, appelée Manx (avec des roues forgées rouges OZ Racing) et Carbon (équipé de superstructures en fibre de carbone et de roues en carbone BST). Le prix n’est pas encore connu. L’avenir? On dit compétitions et électrique, on verra bien…
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