Yamaha veut reprendre le titre MotoGP après une saison 2022 à double face. Eh bien dans la première partie, avec Fabio Quartararo qui semblait inégalé et destiné à se reconfirmer en tant que champion. En déclin après la trêve estivale, incapable de suivre l’avance de la Ducati de Pecco Bagnaia, capable de lui reprendre 91 points au classement. Le pilote niçois a à plusieurs reprises pointé du doigt le manque de puissance du moteur 4 cylindres en ligne, le constructeur Iwata a exaucé ses demandes. Mais à quel prix ?
Yamaha à Sepang avec deux moteurs
Lors du test de Sepang, la Yamaha YZR-M1 2023 a presque éliminé l’écart de puissance de la Desmosedici GP23, mais au cours du tour lancé, elle n’a pas pu profiter des nouveaux pneus. Un défaut qui perdure depuis un certain temps mais qui avec l’introduction de la Sprint Race pourrait s’avérer décisif. Le placement en qualifications décidera de la grille de départ aussi bien du « sprint » que de la course traditionnelle et les premières lignes seront essentielles pour viser la victoire. Surtout s’il y a huit Ducati en piste qui, du moins sur le papier, restent super compétitives et aiment la moto à battre. Fabio Quartararo et Franco Morbidelli ont testé deux spécifications de moteur différentes en Malaisie, à Portimao, nous continuerons avec l’option promue (promue par le champion français et, espérons-le, partagée par le pilote italien).
M1 fidèle au 4 en ligne
L’arrivée de l’ingénieur Luca Marmorini et de son staff technique en 2022 portera ses fruits dès la prochaine saison MotoGP. Yamaha reste le seul constructeur à adopter le 4 cylindres en ligne après la sortie de Suzuki et n’a pas l’intention de changer de registre, du moins jusqu’en 2027. A partir de cette date un nouveau règlement technique entrera en vigueur et quelque chose pourrait changer dans les plans stratégiques. du constructeur Iwata. Il y a des spéculations sur un concept V4 pour la M1, car Marmorini est impliqué dans les moteurs V en Formule 1 depuis tant d’années. Mais Lin Jarvis écarte toute hypothèse de passage au V4 dans les années à venir. Cela prendrait trop de temps de reconcevoir un moteur 1000cc à partir de zéro et aurait également des répercussions sur les produits fabriqués en série. Il est plus logique de continuer sur une voie bien connue comme celle du 4 cylindres en ligne et d’explorer des pistes de développement qui n’ont pas encore été explorées.
L’avenir en MotoGP avec la 4L
D’un autre côté, les moteurs ne font pas tout dans la catégorie MotoGP et Yamaha a montré qu’il pouvait se rapprocher du titre mondial en 2020 avec Morbidelli, il a atteint son objectif en 2021, l’année suivante Quartararo s’est classé deuxième. “Je ne peux pas imaginer un changement à court terme“, a confirmé Lin Jarvis. “Car si nous devions passer à un moteur V4 maintenant, nous aurions des inconvénients évidents au départ. Nous serions en retard, car la plupart des concurrents ont plus de 20 ans d’expérience“. Le V4 reste une vague hypothèse pour la Casa dei Diapason, et pas avant 2027.
Photo : MotoGP.com




