Après une première saison en voiture et un voyage à New York avec sa petite amie Francesca et sa fille Giulietta, Valentino Rossi fait escale à Valence. Arrivé dans le paddock vendredi soir, il a suivi les qualifications côté piste, avec un œil sur Pecco Bagnaia. Le turinois de 25 ans est sur le point de donner une victoire historique non seulement à la marque Ducati, mais aussi à la VR46 Academy, qui mise sur lui depuis 2013. Pecco Bagnaia comble ce vide laissé par le Docteur en novembre dernier, quand ici à Valence, il a dit au revoir au MotoGP. L’histoire continue…
Pecco Bagnaia héritier de Valentino Rossi
« Je suis le dernier Italien à avoir remporté une Coupe du monde et ce serait bien si Pecco était le prochain», confie Valentino Rossi à ‘La Gazzetta dello Sport’. Ils ont vu longtemps Alessio Salucci choisir de miser sur le cheval piémontais à l’été 2013 à Brno, après une rencontre presque fortuite au camping-car Dainese. Ducati a également choisi de jouer la carte Bagnaia fin 2017, en le signant à la veille de sa dernière saison Moto2 (2018) au cours de laquelle il s’est imposé pour la première fois comme champion du monde. « Pecco est vraiment fort, il a besoin de sa zone de confort, mais quand il est en place avec le vélo, il est imprenable. Il est aussi gentil, poli, un bon gars, on peut dire qu’il vient d’une famille décente“.
Le dernier conseil du docteur
Il manque à Valence la dernière marche avant de s’asseoir sur le trône du MotoGP, au terme d’un championnat stratosphérique. Dans la première partie, il accusait la Ducati GP22 de trop d’erreurs personnelles et de quelques retards techniques. Il a récupéré 91 points au classement sur Fabio Quartararo atteignant +23, il y a toujours cru. C’est le jour des comptes définitifs, il vous faudra avant tout avoir la tête froide et l’esprit clair, paré à toute éventualité. L’expérience de Valentino Rossi martèle sur ce point. « Il doit être prêt à tout, même si Quartararo sera devant lui et pourra gagner… ne construisons pas de chapelles“.
Yamaha fait appel à l’équipe VR46…
Le seul point sensible de cette saison de MotoGP est le moment « non » de Franco Morbidelli. Avec la Yamaha M1, il a plus de mal que prévu, mais les résultats de Fabio Quartararo font tomber tous les alibi. « Je m’attendais à ce qu’il soit plus compétitif, mais il a du mal« . Yamaha et Lin Jarvis étudient comment s’emparer de l’équipe satellite VR46 depuis le début du championnat 2024, pour le groupe de Valentino Rossi ce serait un pari de laisser une Ducati aussi compétitive et à laquelle il est lié par un contrat de trois ans. « Cela a beaucoup de sens, mais nous faisons en sorte que l’équipe reste en tête. Nous voulons les vélos qui vont plus vite“.
Valentino Rossi répond à Marquez
Enfin, une blague sur Marc Marquez qui, lors du week-end en Malaisie, s’est dit prêt à répéter ce qu’il a fait en 2015. Une page du motocyclisme qui ne cesse de revenir à la mode, signe clair que quelque chose a mal tourné sur le étages supérieurs du niveau décisionnel du MotoGP. Un chapitre de l’histoire qui restera toujours ouvert, jamais complètement archivé. « Tout le monde a compris ce qui s’est passé, évidemment il continue dans cette voie. Alors à chaque fois qu’il dit que ce n’est pas vrai, il fait juste mauvaise impression“.
Photo : MotoGP.com