Ce n’est pas une période facile pour l’équipe RNF. En plus de la malchance d’Oliveira, Raul Fernandez ne va pas parfaitement non plus. Le problème majeur est de nature physique, en particulier c’est le syndrome des loges du bras droit. Un problème qui le touche lourdement en ce début de saison 2023. Dans le GP de Jerez, il n’a encore une fois pas eu la vie facile et il ne l’a pas eu non plus le jour du test officiel. Aujourd’hui, il subira divers contrôles à Madrid pour ensuite décider comment déménager. Sur le plan technique cependant, en plus de continuer à s’adapter à la moto, il devra trouver le bon équilibre tant avec le pneu tendre qu’en ce qui concerne le tour lancé, actuellement deux de ses problèmes.
« J’ai failli pleurer »
Raul Fernandez avait tenté de trouver une solution entre la course et la journée test, mais en vain. « Les hôpitaux étaient fermés, alors ils m’ont dit de faire ce que je pouvais » il a dit à Motosan. Cependant, le pilote RNF Aprilia devait se limiter à faire un maximum de 3-4 tours à la fois, il n’était pas capable de plus. C’est aussi la conséquence du grand effort fait dimanche. « Avec 12 tours à faire, j’ai presque pleuré, j’ai pensé que je descendrais du vélo et que je m’arrêterais. » Au final, il a atteint la ligne d’arrivée même si, comme au Sprint, il a terminé très loin de la zone des points. C’est un problème assez important, que Fernandez tentera de résoudre de la meilleure façon possible ces jours-ci. Plus que 4 GP derrière lui, mais l’Espagnol ne veut pas se laisser trop longtemps influencer par cette difficulté évidente.
Fernandez satisfait du test
Malgré cette situation, le pilote RNF se dit satisfait du lundi d’essais effectués sur le circuit de Jerez juste après le GP. Cependant, Fernandez a bouclé 71 tours au total avec le 11e meilleur temps, travaillant avec différents réglages et réfléchissant à l’amélioration de la vitesse dans les virages. En plus des départs, une difficulté qu’il a en commun avec les pilotes officiels Aprilia. Mais son plus gros problème est un autre. « On a mis le pneu tendre et je ne peux pas m’améliorer » Fernandez a admis, assumant l’entière responsabilité de la situation. « C’est mon travail, c’est quelque chose que je dois comprendre. L’adhérence avec les Michelin est incroyable, mais je n’arrive pas à exploiter leur potentiel. Je ne cherche pas d’excuses, c’est de ma faute. » Le pas en avant est-il au Mans ? C’est ce qu’il espère : jusqu’à présent, il n’a marqué qu’une seule fois dans les points, 14e de la course longue en Argentine.
Photo : Équipe RNF