Pecco Bagnaia a stupéfié le monde de la moto en récupérant 91 points sur Fabio Quartararo et en remportant le titre MotoGP. Un retour extraordinaire qui lui a valu la nomination pour le Laureus World Comeback of the Year. Après les essais d’Irta à Sepang, Ducati et le champion piémontais ont pu repartir en pole position, la Desmosedici GP23 n’a plus qu’à lisser quelques détails avant de pouvoir s’exprimer pleinement. Cependant, ce sera une nouvelle saison pour les coureurs de la catégorie reine qui doivent composer avec le « Sprint ».
Le casse-tête du sprint dans le championnat MotoGP
La course de sprint de samedi pourrait modifier l’équilibre et servir d’aiguille dans le nouveau championnat du monde MotoGP. « Nous devons être intelligents pour nous adapter. Mais difficile d’en dire plus maintenant, à moins d’avoir fait un sprint. Après le premier sprint, vous comprendrez mieux comment vous devez travailler avec ce nouveau programme», a commenté Pecco Bagnaia. 21 Grands Prix, 42 courses, 37 points potentiels chaque week-end : le nouveau format pourrait donner un avantage à ceux qui sont plus rapides sur le tour lancé. « La constance a toujours été la clé d’un champion. Mais je pense que la vitesse est encore plus importante que la constance. C’est un mélange. Bien sûr, la constance vous permet de garder une longueur d’avance. Mais il faut aussi de la vitesse pour être champion du monde“.
La cohabitation Bagnaia-Bastianini
Les Ducati GP23 et Pecco partent certes favoris sur le papier, mais la combinaison gagnante devra aussi composer avec leur nouveau coéquipier Enea Bastianini. En pré-saison, il y a une collaboration maximale, mais quand ils se retrouveront à se battre pour le podium, et peut-être pour le titre MotoGP, il sera difficile d’établir l’équilibre. Les dirigeants de Borgo Panigale. En 2022, il y a eu des moments vraiment critiques, au cours desquels Gigi Dall’Igna, Paolo Ciabatti et Davide Tardozzi étaient à un pas de donner des ordres à l’équipe. Cette fois aussi, ce sera tout aussi compliqué, à l’exception d’un improbable écart important au classement. Il y a de l’optimisme dans le garage : jusqu’à l’année dernière, Bastianini devait démontrer qu’il méritait une place dans l’équipe d’usine, maintenant il devrait y avoir plus de stabilité et d’harmonie. Les deux peuvent aspirer à la Coupe du monde et Enea a plus de responsabilités d’équipe, même si quand les choses se compliquent… les durs commenceront à jouer.
Photo : MotoGP.com