Le GP de Valence n’a pas démarré sous une bonne étoile pour Pecco Bagnaia, leader du championnat MotoGP avec 23 points d’avance sur Fabio Quartararo. Le matin, il a marqué une inquiétante 17e place qui a fait bondir tout le garage Ducati, en FP2, il a rassuré l’environnement en atteignant le top 10. Il a dû bricoler du soft et du medium à l’avant, quelques fautes au virage 1 de Cheste ont mis en lumière un peu de nervosité. Après tout, c’est sa première veille de championnat du monde, à partir d’aujourd’hui dans le paddock il y aura aussi Valentino Rossi pour lui apporter un soutien moral et technique.
Vendredi palpitant dans le garage Ducati
Il ne manque que Turbo, le teckel resté à Pesaro, mais le groupe Bagnaia est au complet. Maman Stefania et papa Pietro, son frère Filippo et sa petite amie Domizia, sa sœur Carola qui travaille avec lui, son oncle Claudio, ses grands-parents paternels et d’autres parents qui vivent près de Barcelone. Le premier jour des essais MotoGP voit Fabio Quartararo marteler immédiatement dès le premier tour, Pecco Bagnaia préfère étudier chaque aspect de la moto (et notamment les pneus). « Je n’ai pas seulement pris de risques dans le contre-la-montre, car je ne voulais pas faire d’erreurs comme en Malaisie (tombé), mais je suis à deux dixièmes du premier et calme“.
But Q2 à Valence
Voir trois Ducatis en tête du combiné de vendredi est assurément une bonne nouvelle pour le leader du championnat MotoGP. « Dans les EL1, la moto n’a pas bien fonctionné, le vent a un peu gêné le freinage et je n’avais pas de grip. Au fil des minutes, mes sentiments se sont améliorés, mais pas assez« . Dans la séance d’essais libres de l’après-midi, il a monté le soft à l’arrière se rapprochant du rythme de Fabio Quartararo et des meilleurs. « J’ai accepté d’être un peu plus lent dans certaines zones, car j’avais du mal à entrer rapidement dans les virages, donc j’ai encore beaucoup de marge.« . Comme prévu, la nervosité est le véritable adversaire de Pecco Bagnaia, ce sera une guerre des nerfs déjà en qualifications, encore moins dans les 27 tours de course… »La moto est différente de l’année dernière, sur cette piste je la remarque plus. Je pense que dans mon tour le plus rapide j’étais limité en pensant au championnat“.
Le titre MotoGP sur la corde raide
Il s’attendait à se sentir mieux ici sur la Ducati, la neuvième place vendredi déloge le pilote savoyard. « J’étais assez convaincu que je me sentirais mieux sur la moto, mais la Desmosedici a maintenant une sensation différente de celle d’il y a un an. Mais nous travaillons bien et je suis content. En ce moment, Quartararo a le meilleur rythme, mais je ne suis pas loin de lui« . Pour l’instant, l’ambiance dans les stands est sereine, en attendant les températures plus fraîches samedi qui pourraient jouer en sa faveur. « En Malaisie, l’ambiance à l’intérieur des stands était assez tendue, oui (balade). Après tout, je suis humain et italien, donc je vais certainement ressentir une certaine pression“.