Ce sont encore des journées pleines d’engagements pour Pecco Bagnaia, champion du monde MotoGP, après une saison à la poursuite de Fabio Quartararo. Après les ‘100 Km des Champions’ à Tavullia, où il a appliqué le numéro 1 sur le carénage avant de son vélo de flat track, il sera à la cérémonie des FIM Awards au Palacongressi de Rimini le samedi 3 décembre. La fête Ducati aura lieu sur la Piazza Maggiore le 15 décembre à Bologne, peut-être que le moment viendra de profiter de vacances bien méritées avec votre petite amie Domizia Castagnini.
Des hauts et des bas dans la saison MotoGP 22
Un Championnat du Monde vécu avec des émotions en montagnes russes, du moins au plus, avec la conquête convoitée du leadership au classement après le podium en Australie, confirmé par la victoire en Malaisie, gérée avec la 9e place à Valence. Un conte de fées qui devient réalité, Pecco Bagnaia le protagoniste absolu d’un retour sans précédent qui n’a pas encore été pleinement assimilé. Au cours de sa quatrième année en MotoGP, il a réussi à connaître les forces et les faiblesses du GP Desmosedici. Après tout, la GP22 est certainement la moto la plus compétitive de la catégorie reine, même si les virages restent à améliorer. Et chez Borgo Panigale, ils étudient déjà quelques modifications du cadre, du châssis et de l’électronique pour franchir une nouvelle étape et tenir à distance l’avance des adversaires avides de revanche.
Ducati et Bagnaia victoire de caractère
“Quand j’étais à la maison, je me demandais parfois si j’avais choisi la meilleure équipe pour mon avenir. Et puis je me suis toujours dit : oui, c’est la meilleure équipe“. Un pilote italien sur une moto italienne, une histoire si belle et inédite (la dernière combinaison gagnante remonte à 50 ans avec Giacomo Agostini chez MV Agusta) qu’il semble difficile de circonscrire et de clore dans les annales de l’histoire. Surtout pour sa maturation, pour le dépaysement qui s’est opéré durant l’été. Après l’accident au Sachsenring, presque tous les fans avaient perdu tout espoir. “91 points, c’était beaucoup, mais j’ai pensé au potentiel que nous avions… Je pensais que j’avais le potentiel pour être champion. Je pense que j’ai utilisé cette détermination, cette ambition pour me battre pour cet objectif – dit Pecco Bagnaia -, parce que je sentais que je pouvais“.
Le défi avec Quartararo
Le match contre Fabio Quartararo ne s’est pas seulement gagné sur la piste et sur la selle du prototype MotoGP. Mais c’était un défi mental et une victoire, cela a prouvé qu’il n’avait pas besoin d’un psychologue du sport tant annoncé par ses ennemis. Il y a eu un changement de polarité inverse entre Pecco et le rival de Yamaha à partir du Grand Prix des Pays-Bas. “Fabio était peut-être trop défensif dans cette partie du championnat. Je ne sais pas si je lui ai mis trop de pression, mais je suis sûr que quelque chose a changé. Parce que dans la première partie de la saison, ils étaient plus constants, alors que dans la seconde, ils ont commencé à avoir plus de difficultés“.
Pecco Bagnaia plus mature
Vous apprenez en faisant des erreurs… et vous gagnez. Pecco Bagnaia a commis de nombreuses erreurs, dont celle lors de ses vacances à Ibiza, un résultat positif au test d’alcoolémie après un petit accident de voiture. “Je pense que chacun peut avoir son avis et dire ce qu’il pense. J’accepte que certains ne veuillent pas me soutenir car ils préfèrent un autre pilote. Je peux le comprendre, car quand on commence la saison avec la pression de gagner, il faut montrer qu’on est capable d’être champion du monde. Mais j’ai raté beaucoup de courses, j’ai chuté, j’ai fait des erreurs», ajoute le pilote Ducati. “Après ces erreurs je pense que c’était normal d’être critiqué donc j’accepte ça. Je l’ai accepté même quand j’ai fait une erreur à Ibiza cet été, j’ai tout accepté… Les erreurs arrivent, sans erreur on ne peut pas apprendre, on ne peut pas grandir. Ils font partie de la vie et il faut les accepter“.
Photo : Instagram@pecco63




