VIDÉO – « Nous gardons Enea calme, toutes les possibilités sont ouvertes, même pour gérer un vélo d’usine pour lui. Une partie de mon cœur est restée à Aprilia, cela a été sept années merveilleuses »
Michèle Masini est actuellement la Team Manager chez Gresini Racing en MotoGP, une équipe que l’on peut définir comme ayant été le protagoniste d’un divorce réussi avec Aprilia, dans le bon sens du terme.
En effet, depuis que les chemins de ces deux réalités se sont séparés, les victoires de Bastianini avec la Ducati et aussi d’Aleix Espargarò avec la moto de Noale sont arrivées. Le fruit du travail a donc été récolté par les deux, mais avec des couleurs différentes. Cependant, le cœur de Michele est resté lié en partie à cette parenthèse dans sa vie et à Misano, nous l’avons rencontré lors de l’Aprilia All Stars, en lui parlant de nombreux sujets.
« Je suis venu rendre visite à de vieux amis, en sept ans nous avons créé une équipe fantastique. Ravi de saluer Massimo Rivola, Aleix, Andrea Iannone. Ensuite, j’habite aussi à proximité, alors … «
Vos chemins se sont séparés au bon moment.
« Je suis content pour Aprilia, ils étaient déjà compétitifs. Ce sur quoi ils se sont toujours appuyés, c’est la force d’Aleix, qui y a toujours cru. Toutes mes félicitations à lui car il démontre qu’il a atteint une tranquillité et une conscience incroyables. Nous avons marié un jeune projet avec Ducati, avec de jeunes pilotes et aussi avec de nombreux jeunes membres de l’équipe. Il y a une grande envie de bien faire, on pouvait déjà le voir dès les essais de Jerez en 2021. Pourtant, personne ne s’attendait à un début de saison aussi chaotique, mais nous sommes très heureux ».
Enea Bastianini est un peu un homme de marché, combien y a-t-il de chances qu’il reste avec vous ?
« Je pense que tout est possible maintenant, mais il est clair que l’objectif de Ducati est de garder Enea. Ensuite, il faut comprendre si dans l’équipe officielle ou dans la nôtre avec un vélo d’usine. La seule chose que je peux dire, c’est que de notre côté on ne met aucune pression sur Bastianini parce qu’on veut le garder calme et serein, parce que je pense que c’est une des forces de notre équipe ».
Fabio Di Giannantonio souffre lors de sa première saison.
« Cette catégorie est incroyable, il suffit de penser qu’à Jerez en FP2, il y en avait onze en trois dixièmes de seconde. C’est une saison très difficile à débuter, mais Fabio apprend beaucoup. Évidemment, il y a des phases d’adaptation à compléter, car lui aussi se donne à 110% et je suis sûr qu’il se montrera très bientôt ».