Le GP de Malaisie est de retour au calendrier pour la première fois depuis 2019. Après la pause forcée due à la pandémie, on repart d’un autre circuit devenu désormais une étape fixe du Championnat du monde. Nous nous souvenons des 7 premières années de la scène à Shah Alam (1991-1997), suivies de la seule visite à Johor (la piste oubliée), puis des courses régulières sur le circuit international de Sepang depuis 1999. Comment nos gens ont-ils performé dans le catégories actuelles ? Plutôt bon en MotoGP, alors qu’ils ont plus galéré entre Moto2 et Moto3… Revoyons comment se sont passés les précédents.
Moto GP
Deux marques en particulier ont fait la différence sur cette piste. Honda et Yamaha sont restés hors du podium en seulement deux éditions de toutes celles disputées. Cela pourrait être un coup de pouce supplémentaire pour Quartararo, qui a devant lui une entreprise très difficile… Mais n’oublions pas Marc Marquez : il est encore en convalescence, mais il fait déjà peur et, après son retour sur le podium, le coup ne semble pas impossible. . On ne peut que dire de Ducati qu’après des années d’apparitions AC dans le top 3, il sera difficile de l’enlever du podium lors de ce retour à Sepang. En effet, Pecco Bagnaia possède la première balle de match mondiale et tentera certainement d’en profiter, avec une D16 désormais bonne partout. En cas de victoire, ce serait la 5e marque Ducati après le doublé de Stoner et un autre doublé avec Dovizioso. S’il réussissait, il serait le deuxième pilote MotoGP capable de terminer les essais mondiaux à Sepang : avant lui Valentino Rossi pour ses titres de 2003, 2005, 2009. Le GP 2019 a marqué la fin de la carrière d’Iannone, plus tard déclaré positif aux substances interdites.
MotoGP, l’albo d’oro
2002 : Max Biaggi (Yamaha) – Valentino Rossi (Honda) – Alex Barros (Honda)
2003 : Valentino Rossi (Honda) – Sete Gibernau (Honda) – Max Biaggi (Honda)
2004 : Valentino Rossi (Yamaha) – Max Biaggi (Honda) – Alex Barros (Honda)
2005 : Loris Capirossi (Ducati) – Valentino Rossi (Yamaha) – Carlos Checa (Ducati)
2006 : Valentino Rossi (Yamaha) – Loris Capirossi (Ducati) – Dani Pedrosa (Honda)
2007 : Casey Stoner (Ducati) – Marco Melandri (Honda) – Dani Pedrosa (Honda)
2008 : Valentino Rossi (Yamaha) – Dani Pedrosa (Honda) – Andrea Dovizioso (Honda)
2009 : Casey Stoner (Ducati) – Dani Pedrosa (Honda) – Valentino Rossi (Yamaha)
2010 : Valentino Rossi (Yamaha) – Andrea Dovizioso (Honda) – Jorge Lorenzo (Yamaha)
2012 : Dani Pedrosa (Honda) – Jorge Lorenzo (Yamaha) – Casey Stoner (Honda)
2013 : Dani Pedrosa (Honda) – Marc Marquez (Honda) – Jorge Lorenzo (Yamaha)
2014 : Marc Marquez (Honda) – Valentino Rossi (Yamaha) – Jorge Lorenzo (Yamaha)
2015 : Dani Pedrosa (Honda) – Jorge Lorenzo (Yamaha) – Valentino Rossi (Yamaha)
2016 : Andrea Dovizioso (Ducati) – Valentino Rossi (Yamaha) – Jorge Lorenzo (Yamaha)
2017 : Andrea Dovizioso (Ducati) – Jorge Lorenzo (Ducati) – Johann Zarco (Yamaha)
2018 : Marc Marquez (Honda) – Alex Rins (Suzuki) – Johann Zarco (Yamaha)
2019 : Maverick Vinales (Yamaha) – Marc Marquez (Honda) – Andrea Dovizioso (Ducati)
Moto2
Cela n’a jamais été une piste particulièrement populaire pour nous, les résultats le prouvent. Dans la première année de la nouvelle classe intermédiaire, le vainqueur Roberto Rolfo et Andrea Iannone 3e tiendront haut le drapeau tricolore, mais il faut attendre six ans pour avoir un autre Italien sur le podium. Franco Morbidelli se présente avec la 2e place en 2016 et la 3e l’année suivante, tandis qu’en 2018 arrive le dernier triomphe tricolore sur cette piste. Luca Marini remporte sa première victoire au classement général du Championnat du monde à Sepang, Pecco Bagnaia complétant le podium du GP. Le résultat dont il avait besoin pour fermer mathématiquement la pratique mondiale et remporter la première couronne de sa carrière. Il n’a pas été le seul à terminer le travail à Sepang : Tito Rabat l’a fait en 2014, ou Franco Morbidelli en 2017. En effet, dans son cas avant même la course en raison de la blessure de son rival Lüthi. En 2019 Alex Marquez arrive 2e de la course derrière son adversaire Binder et décroche la 2e couronne mondiale : il est toujours le seul champion en Moto3 et Moto2.
Moto2, l’aube dorée
2010 : Roberto Rolfo (Suter) – Alex De Angelis (MotoBi) – Andrea Iannone (Speed Up)
2011 : Thomas Lüthi (Suter) – Stefan Bradl (KALEX) – Pol Espargaro (FTR)
2012 : Alex De Angelis (FTR) – Gino Rea (Suter) – Hafizh Syahrin (FTR)
2013 : Tito Rabat (KALEX) – Pol Espargaro (KALEX) – Thomas Lüthi (Suter)
2014 : Maverick Vinales (KALEX) – Mika Kallio (KALEX) – Tito Rabat (KALEX)
2015 : Johann Zarco (KALEX) – Thomas Lüthi (KALEX) – Jonas Folger (KALEX)
2016 : Johann Zarco (KALEX) – Franco Morbidelli (KALEX) – Jonas Folger (KALEX)
2017 : Miguel Oliveira (KTM) – Brad Binder (KTM) – Franco Morbidelli (KALEX)
2018 : Luca Marini (KALEX) – Miguel Oliveira (KTM) – Francesco Bagnaia (KALEX)
2019 : Brad Binder (KTM) – Alex Marquez (KALEX) – Thomas Luthi (KALEX)
Moto3
Les Italiens n’ont pas particulièrement brillé même dans cette nouvelle classe mineure. Dans les éditions récentes, cependant, quelques podiums sont arrivés. Le premier était en 2016, le triomphe de Pecco Bagnaia sur Mahindra, suivi du podium de Bastianini en 2017, suivi du sien et de Lorenzo Dalla Porta en 2018. L’année suivante ce dernier est le vainqueur du GP, le dernier roi sur le Piste malaisienne avant la pause forcée. Sepang a été parfois décisif en termes de championnat du monde également pour cette catégorie. Un exemple était la première année du Moto3 nouvellement créé, avec Sandro Cortese remportant la course et donc officiellement champion du monde. Il en va de même pour Jorge Martin, qui a grimpé au sommet du monde lors de la saison 2018.
Moto3, l’aube dorée
2012 : Sandro Cortese (KTM) – Zulfahmi Khairuddin (KTM) – Jonas Folger (KALEX KTM)
2013 : Luis Salom (KTM) – Alex Rins (KTM) – Miguel Oliveira (Mahindra)
2014 : Efren Vazquez (Honda) – Jack Miller (KTM) – Alex Rins (Honda)
2015 : Miguel Oliveira (KTM) – Brad Binder (KTM) – Jorge Navarro (Honda)
2016 : Francesco Bagnaia (Mahindra) – Jakub Kornfeil (Honda) – Bo Bendsneyder (KTM)
2017 : Joan Mir (Honda) – Jorge Martin (Honda) – Enea Bastianini (Honda)
2018 : Jorge Martin (Honda) – Lorenzo Dalla Porta (Honda) – Enea Bastianini (Honda)
2019 : Lorenzo Dalla Porta (Honda) – Sergio Garcia (Honda) – Jaume Masia (KTM)
Photo: motogp.com