Rendez-vous aux États-Unis, une autre occasion de lever les yeux. Johann Zarco, désormais stable sur le podium, garde en ligne de mire cet objectif qui continue de lui échapper. Les absences du « shérif » Marc Marquez et de la gagnante 2022 Enea Bastianini sont une opportunité de plus pour tout le monde. Cependant, le pilote Pramac Ducati doit encore travailler sur la première partie de la course : les remontées finales sont étonnantes, mais le départ manque toujours. Mais Zarco a aussi une note à faire sur le nouveau format : il ne nie pas l’intérêt et l’utilité du MotoGP Sprint, mais il ne cache pas sa déception face à l’engagement plus important du « fan side ». Alors que pour Gino Borsoi, le nouveau team manager de Pramac, il n’a que des éloges, avec une petite blague…
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Zarco : « Nous avons besoin de temps pour nous concentrer »
Le pilote français expérimenté surveille beaucoup sa préparation mentale. La collaboration avec l’ancien nageur olympique Gregory Mallet est significative, qui, ayant terminé sa carrière sportive, s’engage précisément sur cet aspect. Pour Zarco, il y a toujours un programme de préparation spécifique pour arriver concentré sur une séance d’essais ou une course. Cela explique donc son opposition à l’engagement plus important requis dans les relations avec le public. « Parfois, ils oublient qu’il faut se concentrer pour courir à plus de 300 km/h » a déclaré Johann Zarco. « Maintenant, par exemple, le samedi matin, il est obligatoire d’aller voir les fans 15 minutes avant de monter sur le vélo. Je ne suis pas d’accord, c’est aussi obligatoire et il pourrait même y avoir des sanctions si vous ne le faites pas. » Le pilote Pramac Ducati souligne une fois de plus son engagement sur la piste : « Nous avons des FP3 le matin, ce sont des essais libres, mais vous devez toujours rouler sur des circuits peut-être difficiles, comme celui-ci à Austin. Le spectacle est important, nous le faisons sur la piste, mais nous avons aussi besoin de temps pour nous concentrer. Enfin Zarco clôture comme suit : « Une obligation 15 minutes avant de rouler est peut-être la raison pour laquelle il y a plus de stress. Par conséquent, plus d’accidents, plus de blessures et moins de pilotes sur la piste.
Le rôle de Gino Borsoi
L’ancien pivot d’Aspar a rejoint Pramac Ducati cette année en tant que team manager. Tout un travail pour Gino Borsoi, qui doit suivre de près Jorge Martin et Johann Zarco. Ce dernier loue notamment la manière de faire de l’ancien pilote italien. « Il s’est battu pour le titre presque chaque année avec Aspar, c’est le même sentiment que j’avais quand je courais avec Aki Ajo en 125cc et en Moto2 » Zarco a souligné. « Cela garantit que tout le monde dans le garage se concentre sur les détails et n’oublie rien pour viser haut. Il avait l’habitude d’Aspar avec cette programmation et ça tombe bien, ça nous emmène à un niveau supérieur. Nous sommes là pour courir et essayer de gagner, il ne faut pas l’oublier. Toute l’équipe est heureuse de l’avoir. » Cependant, il y a aussi une blague sur la taille de Borsoi [1,68 m]. « Même s’il est petit, c’est un vrai leader ! Alors tu l’oublies » Zarco a plaisanté.
Crédit photo : motogp.com