À Valence, nous assisterons à un double défi passionnant dans le championnat MotoGP. Pecco Bagnaia contre Quartararo pour le titre mondial, Enea Bastianini contre Aleix Espargarò pour la troisième place du classement final. Non seulement la gloire est en jeu, mais aussi des prix économiques auxquels personne ne voudrait renoncer. Toujours en tête les images de la dernière course en Malaisie, avec un challenge entre Pecco et Enea remonté jusqu’au dernier mètre avant la ligne d’arrivée. Une fois de plus une traînée de commentaires polémiques a accompagné la valse des dépassements et des contre-dépassements, jusqu’à la dernière patte ratée.
Défi Bagnaia-Bastianini pour l’avenir
Bastianini n’a pas eu le rythme pour semer Bagnaia après avoir passé la tête. Cette fois, la gestion judicieuse des pneus, à exploiter dans la seconde moitié de la course, ne s’est pas avérée être la carte gagnante du pilote Gresini. Les deux futurs compagnons de stand de l’usine Ducati sont restés coincés, la “Bête” devant jouer moins instinctivement dans le dernier tour et plus en tête. “Si j’avais pu l’attaquer, je l’aurais fait, mais je savais aussi que le titre est important pour Ducati, il était donc important de ne prendre aucun risque. Maintenant Pecco peut se battre pour le titre à Valence, je pense qu’il peut être rapide sur cette piste“.
Au mur des stands, le triumvirat formé par Dall’Igna, Ciabatti et Tardozzi a discuté avec inquiétude lors du GP de Malaisie. La priorité était d’éviter ce qui s’est passé à Misano et surtout au Mans, cela aurait été une véritable catastrophe pour les couleurs de Borgo Panigale. Dans une telle situation, l’ordre de l’équipe aurait été un choix gagnant, à exploiter, au lieu de cela, ils ont préféré procéder à une simple recommandation. Les hommes de Gresini ont rappelé à Enea Bastianini que derrière lui se trouvait le leader du MotoGP, Pecco Bagnaia. Un bon connaisseur quelques mots.
Nouveau chapitre MotoGP pour Enea
Bien qu’elle n’ait pas fait grand effet, Enea avoue avoir réservé un œil au collègue de la marque. “C’est toujours difficile d’être brillant dans ces moments-là, en tant que pilote, on a évidemment envie de gagner. Quand tu combats avec un compatriote, avec qui tu devras partager le box l’année prochaine et qui est en lice pour le titre, quelques idées sur l’avenir te traversent l’esprit. J’ai essayé de faire ma course, nous sommes tous les deux de très bons coureurs. Je ne me suis pas retenu, mais j’avais aussi les yeux tournés vers l’avenir“. Un avenir qui commencera le lendemain de la course à Valence, lorsque le dernier test MotoGP de 2022 aura lieu. »Je vais devoir m’adapter à la nouvelle moto et à la nouvelle équipe, les premières courses ne seront pas faciles, mais je me sens prêt et compétitif“. Quel effet aura le partage de la boîte avec le champion du monde ? “Pour moi, ce sera un coup de pouce supplémentaire pour faire encore mieux“.