Marco Bezzecchi a quitté la Malaisie, théâtre des essais de pré-saison MotoGP, avec le huitième meilleur temps, à quatre dixièmes de son coéquipier Luca Marini. Le meilleur rookie de l’année 2022 se prépare pour une autre saison pleine de satisfactions, après avoir décroché le podium et la pole position à ses débuts. Lors de la saison 2023, il pourra compter sur la Desmosedici GP22 avec laquelle son ami Pecco Bagnaia a remporté le titre mondial, faisant honneur au projet VR46 Academy.
Bezzecchi et courses de sprint
Comme ses autres confrères de la classe reine, le « Bez » a dû changer quelque chose dans sa préparation hivernale. Le nouveau format Grand Prix conduira les coureurs à participer à 42 courses, une situation à la limite tant d’un point de vue psychologique que physique. Mais le jeune étudiant qui a grandi dans l’ombre de Valentino Rossi n’est pas entré dans les détails des nouveaux entraînements entrepris. « J’aime garder mes secrets pour moi. Ce que je peux dire, c’est que la formation est évidemment un peu différente. Ce n’est pas une question de nombre de tours dans un week-end, c’est à peu près la même chose. Mais une course est toujours une course. Même s’il est plus court, l’intensité de conduite est différente. Nous avons donc dû nous entraîner un peu plus“.
La première victoire en MotoGP
Pour Marco Bezzecchi, les Courses Sprint pourraient être une bonne opportunité de décrocher sa première victoire, étant donné que les chances sont doublées. Lors de la dernière saison de MotoGP, il s’est rapproché d’Assen, mais a préféré ne prendre aucun risque avec Pecco Bagnaia devant. Maintenant, nous partons de zéro et la Ducati GP22 peut être l’arme gagnante pour faire ce saut de qualité tant attendu et certainement pas impossible. L’équipe Mooney VR46, mécaniciens et techniciens, arrive avec plus de maturité et un an d’expérience derrière eux. Un fait qui n’est pas anodin et qui nous aidera à repartir avec plus de détermination.
Amitié avec Bagnaia
Sans oublier que le coureur de Romagne peut compter sur un environnement formidable comme l’Académie, où les enfants s’entraînent et passent du temps ensemble. A la fois sur et hors piste, formant une certaine complicité qui peut aussi s’avérer très utile en Grand Prix. « J’ai une excellente relation avec Pecco, c’est agréable de s’entraîner ensemble. Je peux tout lui dire et vice versa – raconte-t-il à Speedweek.com -. Pecco est le meilleur au monde en ce moment. Ensuite, nous verrons si cela reste ainsi», a plaisanté Bezzecchi. « Vous avez de la chance de pouvoir rivaliser avec un gars aussi rapide. Je ne nierai pas qu’il m’aide beaucoup, il prend soin de moi. Pour cela, nous avons une si belle relation, je me considère vraiment chanceux“.
Photo de Valter Magatti