La première journée d’essais libres MotoGP à Phillip Island se termine avec Enea Bastianini à la neuvième place du classement combiné. Le pilote Gresini Racing signe un bon 1’29″849, à 374 millièmes du meilleur tour signé par son collègue de marque Johann Zarco. Un peu trop de problèmes à l’arrière de son Desmosedici GP, les rafales de vent qui se font sentir dans la zone de la ligne droite principale (900 mètres de long) mettent à rude épreuve l’aérodynamisme des prototypes MotoGP, donc la stabilité en virage et vitesse de pointe.
Avant de s’adresser aux micros de Sky Sport MotoGP, le Romagnol de 24 ans s’arrête pour discuter avec Marc Marquez (6e des EL2 avec un écart de trois dixièmes). « Je lui ai dit que mon approche de Phillip Island était traumatisante car le vent était très fort. Comme j’étais petit, et lui aussi, je pensais qu’il avait du mal, mais on a deux styles de pilotage différents… J’étais absent depuis trois ans, je n’étais plus habitué à un tel vent, donc c’était traumatisant (chevauchée, ndr). Il faut essayer de ne pas y penser“.
Bastianini et le vent de Phillip Island
A trois courses de la fin du Championnat du monde, ce sont 39 points au classement qui séparent Enea Bastianini du leader Fabio Quartararo. En Australie, il faut une performance irréprochable pour entretenir le feu de l’espoir, mais sans prendre trop de risques. Car même une troisième place finale au classement des pilotes serait une excellente carte de visite pour se présenter à l’entrée du garage officiel Ducati. Avec Alberto Giribuola et son équipe technique, ils travailleront pour trouver des documents sur les détails en vue des qualifications de samedi : « Je suis assez content de la première journée, ce matin la piste n’était pas complètement sèche donc on a fait attention. L’après-midi nous avons poussé plus fort, même si le vent était plus persistant. Je me suis plutôt bien retrouvé, meilleur dans le chrono et le rythme de course, il faut améliorer le rythme“.
Problèmes à l’arrière de sa Ducati
Le vent australien fort a mis à rude épreuve la stabilité de son vélo, mais Enea Bastianini a des idées claires sur comment et où intervenir. Trois secteurs de la piste sur lesquels focaliser l’attention : « Je manque un peu de régularité, je ne peux pas toujours faire les mêmes choses, les mêmes trajectoires. Donc pour demain, nous devons améliorer l’arrière, auquel nous ne touchons généralement pas trop. Disons que c’est la phase qui nous manque le plus, avec l’avant il y a un bon feeling – a souligné le coureur de l’équipe Gresini -. Le temps presse dans les premier, troisième et dernier secteurs, nous devons donc nous améliorer, surtout au virage 12“.