Le week-end de Pecco Bagnaia en Malaisie commence en montée et à la fin des essais libres de vendredi, il reste hors du top 10 au classement combiné. Le matin, il concentre son attention sur le rythme de course et sur l’ajustement de sa Ducati GP22 en vue du défi du dimanche, lorsque les points d’or pour la course au titre MotoGP sont attribués. Le matin il ne tente pas le contre-la-montre, l’après-midi la pluie arrive pour ralentir les chronos. Des conditions sèches seront indispensables samedi matin pour entrer directement en Q2. Voici la vidéo des meilleurs moments du vendredi
Bagnaia dans la balance pour Q2
Lors de la première séance d’essais libres du GP de Sepang, Pecco Bagnaia fait un peu de duo avec Marc Marquez (3e en fin de journée). “Au début, il y avait un peu de dépassement et de contre-dépassement et c’était amusant. Quand tout a commencé à fonctionner, j’ai vu qu’ils sont tous partis“. Il faut composer avec la pluie dans cette avant-dernière manche de la saison en Malaisie, les prévisions annoncent des orages également pour samedi et dimanche. “J’ai eu un peu de mal sur le mouillé, mais c’était notre erreur de ne pas être dans le top dix plus qu’une malchance dans la météo. On a décidé de ne pas faire le time attack, j’ai fait une erreur dans le dernier tour et je suis sorti du top 10 pour trois millièmes“.
Il y a encore quelque chose à régler en cas de course mouillée, le nouveau leader du Championnat du Monde MotoGP a un avantage de 14 points à gérer, mais il ne faut pas faire trop de calculs. “Je pense qu’on a fait du bon boulot ce matin, il faut comprendre pourquoi je n’ai toujours pas les sensations de l’an dernier sur le mouillé, mais on y arrivera. Au dernier tour (en FP1, ndlr) J’ai perdu deux dixièmes aux virages 9 et 10, sinon on aurait été dedans“.
Ambiance Ducati pour le titre MotoGP
La détente maximale règne dans la boîte de l’équipe Lenovo Ducati, le team manager Davide Tardozzi surveille la situation sans trop se laisser aller aux émotions de ce sprint final. “La reprise de Pecco est sous les yeux de tout, mais rien n’est acquis jusqu’au bout. Ne sous-estimons pas le champion du monde Quartararo, on garde cet avantage mais ce n’est pas suffisant car tout peut arriver. 14 points c’est beaucoup mais ce n’est rien – se souvient Tardozzi -. Nous ne faisons pas de calculs, Pecco veut gagner ou faire le meilleur résultat possible. Évidemment, à un moment donné, il pensera à ne pas risquer et à prendre des points précieux. Personne ne fait pression sur Pecco. Nous devons applaudir l’équipe car elle est concentrée mais pas nerveuse. Ils sont bien meilleurs que moi“.
Photo : MotoGP.com