Le difficile processus d’adaptation à une moto MotoGP se poursuit. Augusto Fernandez vient de terminer trois jours d’essais officiels avec le 22e temps combiné, +17 du leader Marini. En effet, dans son cas ce fut six jours intenses sur le circuit international de Sepang, étant donné qu’il a pu profiter du shakedown dédié aux testeurs. Test à la fois sur le sec et sur le mouillé, compte tenu de la pluie qui est arrivée lors des deux sessions. Entre-temps, cependant, il y a eu un petit accroc au niveau physique, pas assez grave pour affecter ses tests, mais certainement ennuyeux.
Test avec inattendu
Comme mentionné, le champion en titre de Moto2 est arrivé en Malaisie bien avant les autres pilotes MotoGP. Après trois jours sur la piste en compagnie de différents testeurs, Fernandez a fait une petite pause avant de revenir à l’action. Mais, comme le rapportent les confrères de Paddock-GP, un accroc s’est produit précisément dans ce court laps de temps. Augusto Fernandez a en effet eu un accident alors qu’il s’entraînait sur son vélo, souffrant de contusions et d’écorchures. Comme évoqué, rien de grave, juste un petit imprévu pour le seul rookie au départ en catégorie reine. C’est ainsi qu’il partit pour les journées d’essais officielles à cheval sur la RC16 immatriculée GASGAS.
Fernandez : « Progresser chaque jour »
Mais ce n’était pas seulement une adaptation à la moto : comme son coéquipier et les gars de KTM, mais dans une moindre mesure, Augusto Fernandez a également effectué des tests aérodynamiques et avec un nouveau cadre. « Nous avons réussi à améliorer les temps, mais aussi les sensations sur la selle. Il y a tellement de choses à apprendre, mais on progresse chaque jour » a souligné le nouveau venu de Tech3 à l’issue des trois jours. Prochain arrêt à Portimao pour les derniers essais avant le début du championnat. « Un circuit compliqué déjà en Moto2 avec ses hauts et ses bas » dit Fernández. Ajoutant que « Maintenant, je commence à me sentir comme un pilote MotoGP. Mais ils sont tous très rapides. L’apprentissage continue, il faut être patient.
Photo: Valter Magatti