La première séance d’essais libres MotoGP à Jerez se termine avec Luca Marini dans le groupe d’essais. Le pilote du team Mooney VR46 a terminé 4e à moins de trois dixièmes du meilleur tour signé par un surprenant Dani Pedrosa. Marco Bezzecchi reste hors du top 10 qui accuse un problème d’approvisionnement en gaz. Valentino Rossi est attendu dans le paddock espagnol et arrivera dans la soirée.
Dani Pedrosa dépoussière le passé
Lorsqu’il voit Dani Pedrosa en tête des feuilles de temps, le directeur de l’équipe Alessio Salucci se souvient des grands défis de Valentino Rossi à son âge d’or. « Je suis très content pour lui, Dani est un vrai cavalier, celui qui parfois ne nous laissait pas dormir la nuit – raconte-t-il à Sky Sport MotoGP -. Quand il allait vite, il était vraiment fort, surtout sur certaines pistes comme celle-ci et à Misano. J’espère le rencontrer pour le féliciter en personne pour ce qu’il a fait ce matin et ce qu’il fait chez KTM“.
Luca Marini a fait de bons débuts sur le circuit Angel Nieto de Jerez, éclatant immédiatement à bord de la Ducati Desmosedici après avoir conquis son premier podium en MotoGP aux États-Unis. En revanche, Marco Bezzecchi est distancé et pointe en 14e position. « Marini a repris le travail qu’il avait laissé à Austin, il va très vite, il a travaillé un peu avec le soft pour comprendre le feeling. Pendant le contre-la-montre, il a fait du bon temps. Bezzecchi a encore quelques petits soucis notamment lorsqu’il touche les gaz, la moto part large et ne va pas dans le bon sens. Maintenant Matteo Flamigni (le chef technicien, ndlr) il mettra la main dessus, mais rien à craindre“.
Luca Marini grandit
Regard sur Luca Marini qui semble avoir trouvé la parfaite entente avec le GP22 et pourrait commencer à aligner des résultats importants et grimper au classement. « À mon avis, c’est un coureur très fort, il met du temps à aller vite, mais quand il arrive, il reste là parce qu’il sait comment il est arrivé là. Il a tout de suite retrouvé de bonnes sensations avec ce vélo de début d’année, notamment au niveau du raccordement au gaz – explique Alessio Salucci -. L’année dernière, il ne lui a pas donné la même confiance, quand il a touché l’accélérateur, il a eu un petit trou et nous n’avons pas pu le réparer. C’est un pilote très technique et il a souffert. Il a aimé ce vélo dès qu’il l’a essayé, il a fait un pas et quand les choses allaient un peu mieux il a progressé, croyant de plus en plus en lui. L’équipe a aussi un an d’expérience en plus, David Munoz est un chef d’équipe vraiment coriace… Un ensemble de choses qui le rendent fort“.