La saison MotoGP 23 sera la plus longue de l’histoire, avec 21 Grands Prix et 21 courses Sprint pour un total de 42 courses. Le championnat du monde visitera 18 pays différents et pour la première fois il atterrira en Inde et au Kazakhstan. Il n’y aura pas de manche d’Aragon, avec l’Espagne qui continuera tout de même à bénéficier de trois GP. Encore absente, et peut-être pour toujours, la Finlande. 10 manches hors Europe : après le 10 septembre à Misano les coureurs partiront vers l’Est et reviendront le 24 novembre pour la finale à Valence. En 2024, une escale en Arabie Saoudite pourrait également être ajoutée.
Rins et le nouveau calendrier MotoGP
La nouvelle tournée MotoGP vise à emmener le spectacle dans plus de coins du monde. Mais cela nécessite également des engagements logistiques plus importants et des frais de déplacement plus élevés. Les huit dernières courses se dérouleront de manière rapprochée, avec seulement deux week-ends de repos, mais il sera impossible (et contre-productif) pour les coureurs de rentrer chez eux. Ce seront deux mois intenses, le corps et l’esprit seront mis à rude épreuve, celui qui sait mieux gérer la pression et le stress gagne. “Ma femme va changer les serrures avec ce calendrier et les nouvelles courses du Kazakhstan et de l’Inde !», a plaisanté le pilote LCR Honda Alex Rins. “Sérieusement, découvrir de nouveaux endroits est toujours agréable. Ce sera certainement plus difficile car nous serons plus loin de chez nous, mais cela semble positif“.
21 sera probablement la limite maximale, même si Dorna a laissé entrevoir l’objectif de 22 Grands Prix d’ici 2024. Il sera difficile de convaincre les équipes et les coureurs, il est probable qu’une des étapes déjà existantes sera sacrifiée pour faire place à la ronde arabe, peut-être avec le système de rotation comme en Espagne. Mugello et Misano semblent “intouchables” pour l’instant, considérant que deux des cinq constructeurs MotoGP sont italiens (Aprilia et Ducati). “Pour moi 21 c’est déjà la limite, pas plusRin ajouté. Et avec 42 courses en cours, il sera difficile de demander plus d’efforts au paddock MotoGP.
Les commentaires de Miller, Vinales et Bagnaia
Les pauses ne manqueront pas dans le calendrier 2023. Après Le Mans (12-14 mai), il y aura une pause de trois semaines, en plus de la pause estivale habituelle du Kazakhstan (9 juillet) à Silverstone (4-6 août). ). “J’aime emmener le MotoGP à travers le monde. Je pense que c’est le but et c’est comme ça que ça devrait être“, a commenté Jack Miller. “Il y a aussi deux pauses décentes entre les deux, après Le Mans et avant Silverstone. Ensuite, les gars devraient pouvoir se rattraper à la maison“. Maverick Vinales lui fait écho : «Je pense qu’il est très important d’aller dans de nouveaux pays et d’améliorer la communauté MotoGP. Nous devons nous améliorer et grandir. Nous devons devenir le sport le plus important du monde“.
Les escales en Inde et au Kazakhstan seront un casse-tête pour tout le monde. Deux circuits absolument nouveaux pour la catégorie MotoGP et représenteront un test d’adaptation. “Nous n’irons pas en Aragon, ce n’est pas très bon pour moi”, a commenté le champion en titre Pecco Bagnaia. “Mais nous faisions déjà quatre courses en Espagne, il est donc normal de laisser de la place à un autre pays. J’ai vraiment hâte de courir en Inde parce que c’est une nouvelle piste, j’aime toujours quand nous allons sur de nouveaux circuits“.
Photo : MotoGP.com