De nombreux mois (neuf !) sans course et un feeling pas encore parfait avec sa Honda. Telles sont les difficultés qui touchent Romano Fenati en ce début de saison Moto3 2023. Deux aspects notamment mis en avant par le team manager des Snipers lors du week-end en Argentine. Une piste qui évoque de bons souvenirs : Fenati a en effet remporté la première édition du GP à Termas de Rio Hondo en 2014. Le pilote #55, malgré un week-end difficile, remporte les premiers points de l’année avec la 13e place en course. Une petite injection de confiance, ainsi qu’un point de départ dans un très long championnat.
Reconstruction
« Nous savions que la transition de Moto2 à Moto3 ne serait pas facile, surtout après une longue période sans course » en fait, Mirko Cecchini l’a dit à motogp.com lors de la première séance de qualification. « Le style de course a ensuite changé, plus en groupe. » Le patron des Snipers a également rappelé les problèmes du premier GP de l’année. « Portimao a été un week-end étrange : nous étions rapides dans les essais, puis nous avons perdu toute confiance avec la moto. » Fenati est donc engagé dans une sorte de « processus de reconstruction », étape par étape. Il y a eu un scintillement en Argentine, le meilleur temps des Essais 3, mais sur une piste mouillée et donc avec un chrono loin des chronos de vendredi, qui restait valable pour la Q2. En Q1, il termine finalement 10e, puis 23e sur la grille de départ.
Garde la tête baissée
Cependant, le temps est instable, dimanche la pluie est revenue, mais cela l’a un peu aidé dans la course. L’adhérence optimale fait défaut, mais le coureur d’Ascoli parvient à se ressaisir et à prendre les premiers points de l’année avec une 13e place à l’arrivée. « Nous cherchons la bonne base pour travailler, mais nous n’en sommes pas loin » soulignait Cecchini en fin de course. « Aujourd’hui, il a beaucoup perdu dans les premiers tours, puis il s’est amélioré dans la deuxième partie de la course. » Une pincée de regret pour Fenati lui-même d’être parti si loin derrière. « Un peu comme ce qui s’est passé au Portugal, je n’ai pas pu revenir aux premières places » admis le #55. « Dommage, mais avec toute l’équipe nous continuerons à travailler dur pour trouver le bon équilibre. »
Photo: équipe de tireurs d’élite