L’annonce du renouvellement d’Elia Bartolini avec le Lucky Racing Team est également arrivée récemment pour le CIV Moto3 2024 (détails). Un choix au nom de la continuité après une première saison « débutante » pour cette collaboration. Sont également inclus Andrea Raimondi, multiple champion de Supermono en Motoestate et à partir de 2023 également team manager de l’équipe alignée dans le CIV. Que va-t-il faire cette année, pourra-t-il continuer dans son double, ou plutôt triple rôle, étant donné qu’il est également testeur du « TM/Lucky » ? Nous avons eu l’occasion de lui parler pour faire le point sur ses projets et ceux de l’équipe.
Andrea Raimondi, l’histoire avec Elia Bartolini dans le CIV Moto3 continue.
Oui, il a de nouveau épousé notre projet. Nous avons fait connaissance cette année et il s’entendait très bien avec nous. Dommage pour le chevauchement avec le Championnat du Monde 300 lors de la dernière manche de l’année, donc il ne sera pas là, mais il n’a pas hésité à signer à nouveau avec nous.
Comment avance le travail de développement de la moto ? Elle ne sera plus une « débutante ».
Nous ne nous arrêtons jamais. Disons que d’un côté le vélo ne sera plus un « débutant », mais de l’autre c’est parce qu’on continue d’avancer. Le projet a commencé à fonctionner davantage à partir de la deuxième course au Mugello, mais d’une certaine manière parce que la moto n’était pas encore à 100% mais plus ou moins à 40%. Dans un certain sens, c’était la base du projet à partir de laquelle avancer. Lors du deuxième Mugello, nous avons apporté quelques mises à jour et nous avons franchi une étape très, très importante, puis à Imola, nous avons apporté une autre nouveauté qui nous a permis un autre petit pas. Cet hiver, nous analysons presque tout sur le vélo pour comprendre ce que nous pouvons faire de mieux.
Allez-vous aligner un seul pilote en CIV Moto3 cette année encore ?
Nous aimerions également avoir un deuxième pilote, mais pour l’instant ce n’est qu’une hypothèse, nous n’avons pas encore décidé.
En plus du Moto3 au sein du CIV, continuez-vous également votre parcours en tant que pilote Motoestate ?
Je m’entraîne, mais je dois encore comprendre si je m’entraîne bien ou pas, sinon ça s’arrête là, quoi que ça dise. En tant que chef d’équipe, je suis toujours en mouvement et si je ne peux pas bien m’entraîner, cela ne sert à rien de courir juste pour le plaisir. Nous pensions continuer aussi parce que j’ai besoin de Motoestate pour continuer le travail de développement sur la moto, mais si je ne m’entraîne pas, je ne peux même pas aller vite et donc je n’essaye pas la moto.
En regardant votre première année en tant que team manager, comment vous évaluez-vous ? Plus généralement, comment évaluez-vous l’année 2023 du Lucky Racing Team ?
Je ne peux pas dire de moi, tu dois demander aux autres [risata]. En regardant le travail d’équipe, disons que nous sommes arrivés au Mugello en pensant que nous serions dans le top 5, mais au contraire, nous avons gagné ! C’était un super travail de la part de chacun, nous avons vraiment tout donné. Je donnerais un 9 et demi à l’équipe, et seulement parce que nous n’avons pas terminé deuxième du championnat. Nous sommes très compétitifs.
Il n’y a donc qu’un seul objectif, non ?
Gagner la Coupe du Monde ! [risata] C’est notre objectif futur, le Championnat du Monde Moto3. Pour l’instant nous nous préparons au CIV, pour ensuite continuer au CEV. Ce serait l’idée, alors il faudra clairement comprendre ce que nous pouvons faire. Nous y travaillons.
En termes de tests pour la nouvelle saison, avez-vous déjà des projets ?
Il faudra retourner tourner en Espagne en février, toujours avec Elia, mais nous n’avons pas encore décidé si c’est au début du mois à Valence ou à la fin du mois à Jerez. Nous évaluons mais les idées sont les mêmes, se comparer aux références du Championnat du Monde et du CEV.