« Je l’ai suivi dans une séance d’entraînement et il a été le premier à arriver et le dernier à repartir. Maniaque dans ses commandes, toujours très rapide, alors comme je l’avais vu travailler, j’avais l’impression qu’il ne s’arrêterait pas.
Le responsable de la Fédération Italienne de Moto (Fmi) à Civ, Simone Folgori, présent au Mugello pour assister à la cinquième manche du championnat, a tenu à raconter un contexte qui s’est produit quelques jours avant que Rossi ne communique sa décision d’abandonner la course.
»J’avais rencontré Valentino Rossi trois jours avant l’annonce de son retrait des compétitions et il m’avait donné une toute autre impression », dit Folgori, trompé par la détermination du Pesaro.
» Nous emmenons nos garçons s’entraîner avec Valentino et les coureurs de son académie – il a continué – et comme d’habitude il était le premier à arriver et le dernier à repartir, obsessionnel dans ses commandes, toujours très rapide, alors, comme je l’avais vu travailler, j’avais l’impression qu’il ne s’arrêterait pas. Je ne comprenais pas qu’en réalité il avait des intentions complètement différentes ».
Folgori espérait alors une implication supplémentaire de l’Académie VR46 au sein de la Civ.
» Déjà cette année nous avons l’Académie Alberto Surra et Elia Bartolini qui participent sous le drapeau italien dans la catégorie Moto3 et qui en 2022 participeront au championnat du monde dès la première course. L’année prochaine, d’autres pilotes de l’équipe Rossi rejoindront la Civ, nous leur créons des opportunités importantes et la relation entre nos structures se développe chaque année. Il y a un respect mutuel ainsi qu’avec les équipes Gresini, Aprilia et Ducati. Il y a un désir de créer ‘Italian System’. »
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