La première victoire mondiale a mis du temps à arriver. Deniz Oncu a été à plusieurs reprises à deux doigts d’un coup dur, mais a ensuite été invariablement vaincu à un moment précis : les derniers virages du GP. Pas une seule fois, mais à plusieurs reprises, Oncu a perdu le succès en Moto3 pour cette raison. Une faiblesse qui est désormais devenue une force, comme il l’a également démontré lors du dernier GP d’Australie. Il a étudié son adversaire, a émis des hypothèses sur l’attaque, a fait quelques tentatives et a finalement attaqué dans les derniers virages, là où il avait souffert dans le passé et où il triomphe maintenant dans le présent.
GP d’Australie, pourquoi les Moto2 et Moto3 n’ont-ils pas été arrêtés ?
Rappelons que les conditions étaient décidément compliquées. Il était évident dès le warm-up qu’il y avait eu de gros accidents dans le tour aller, mais la course s’est déroulée comme prévu. Entre problèmes et chutes, Ayumu Sasaki et Deniz Oncu (avec déjà quelques risques derrière eux) se sont finalement retrouvés les protagonistes solitaires en tête. Le porte-drapeau d’Intact GP était devant, mais le pilote turc KTM Ajo n’aimait pas trop la situation et l’avait déjà fait savoir quelques tours plus tôt. « Il ne me suffit pas de faire une bonne course, je veux gagner » » a souligné Deniz Oncu souriant à motogp.com à la fin de la course. Il avoue également qu’il se contenterait d’un placement en cas de risque, mais il est temps de réévaluer avec lui le sens de ce mot… « Il pleuvait, il y avait beaucoup de vent et j’avais froid après 10 tours, je tremblais sur la moto » En fait, Oncu a confirmé.
MISE À JOUR
Photo de : Red Bull KTM Ajo