Nous arrivons à la troisième et dernière manche de la triplette Asie-Océan avec une situation très claire en Moto2. Après le difficile GP d’Australie, Pedro Acosta est toujours solide en tête du général, Tony Arbolino deuxième et 56 points derrière. L’Italien lui-même est la seule variable possible pour un éventuel report du championnat du monde d’Acosta, étant donné qu’il reste quatre GP à disputer et qu’il y a 100 points en jeu. Le -108,5 de Jake Dixon en 3ème est donc parlant, un écart qui se creuse évidemment encore plus derrière lui. Il en reste deux, mais l’écart est désormais difficile à combler et il ne manque plus que l’officialité mathématique pour avoir l’Espagnol champion du monde. Voyons ce dont il a besoin pour que la fête commence.
La question : pourquoi les Moto2 et Moto3 n’ont-ils pas été arrêtés en Australie ?
Acosta champion si…
L’avantage est déjà sur deux GP, la certitude viendra s’il termine avec un avantage d’au moins 75 points sur Arbolino. Ce serait déjà suffisant compte tenu du plus grand nombre de victoires et de podiums réalisés par Acosta par rapport à l’Italien. Par conséquent, 19 points supplémentaires suffisent pour clôturer définitivement le jeu du point de vue du championnat du monde, il existe deux scénarios possibles pour y parvenir déjà lors du Grand Prix de Thaïlande. Pedro Acosta n’a qu’à penser à gagner et en même temps Tony Arbolino ne doit pas faire mieux qu’une 10ème place, sinon la combinaison d’Acosta 2ème et Arbolino pas plus haut que 15ème place suffira.
Une 3ème place pour Acosta, avec Arbolino hors des points, retarderait déjà la fête du championnat du monde, étant donné que 16 points ne suffiraient pas pour une certitude mathématique. Toute autre place combinée pour Arbolino et Acosta retarderait clairement les célébrations de la deuxième couronne Moto2 du talent de Mazarron. Comme mentionné, il ne manque désormais que la certitude mathématique pour le dominateur de la catégorie, dans une situation très claire et difficile à bouleverser. Pedro Acosta fera-t-il déjà la fête à Buriram ou faudra-t-il attendre la Malaisie, voire au-delà ? Dans quelques jours nous aurons la réponse.
Photo de : Red Bull KTM Ajo