Il n’a pas participé aux courses du Mugello, on ne le verra pas non plus à Imola. Matteo Ciprietti a dû mettre fin prématurément à sa saison en CIV Supersport NG avec ZPM Racing en raison de problèmes physiques, notamment le fameux syndrome des loges qui ne lui laisse pas de répit depuis des mois. Il devra désormais évaluer ses prochains mouvements, en premier lieu l’inévitable opération au bras, avant de commencer à planifier son 2024.
Il ne participe plus à la compétition cette année, mais il est toujours très occupé à d’autres titres. Par exemple, nous l’avons vu récemment à Rimini comme instructeur fédéral pour la mise en route des minimotos pour les plus jeunes (les détails), ces jours-ci il sera à San Mauro Mare… En plus des moteurs, Ciprietti est aussi très concentré sur son études universitaires. Nous lui avons parlé pour un commentaire sur son 2023, voici ce qu’il nous a dit.
Matteo Ciprietti, fin de saison prématurée en raison d’un problème très spécifique.
Le syndrome des loges que je souffre depuis le début de l’année. J’ai suivi une thérapie, mais je n’ai jamais complètement résolu le problème, qui s’est même aggravé parce que je ne pouvais pas conduire comme je le voulais, j’étais toujours très raide. Mais jusqu’à Misano, cela ressemblait à une simple douleur à l’avant-bras droit…
Racontez-nous ce qui s’est passé lors de la manche du Mugello.
La douleur a considérablement augmenté. Nous avons roulé jeudi, vendredi, jusqu’au samedi matin, nous avons fait une sorte de long run pour voir si nous parvenions à trouver le rythme de course. Malheureusement, non seulement je n’avais pas un bon rythme, mais je n’avais que 4-5 tours d’autonomie. Ce n’était pas facile, j’étais parti pour la course mais j’avais trop de difficultés et ça ne servait à rien de prendre des risques.
Résultat, vous ne jouerez même pas le dernier tour de 2023.
Je suis vraiment désolé de ne pas être allé à Imola, je n’ai jamais dit non à une course, sauf si j’étais dans un casting. Mais on parle d’une piste très physique, il faut être bien, et ça j’aime beaucoup. J’y ai fait ma meilleure course, en 2021 lorsque je courais en Trophée National. Ensuite à Imola on court une fois par an, ce qui mettait tout le monde dans les mêmes conditions, donc ça aurait été un avantage… Je me retrouve avec un goût amer dans la bouche, mais j’y ai beaucoup réfléchi : je sens vraiment désolé pour l’équipe, pour les sponsors, pour ceux qui me suivent.
Matteo Ciprietti, quelles seront les prochaines étapes ?
Dès que tous mes engagements seront terminés, je pense que fin octobre, je devrai me faire opérer. Maintenant, je ne pense plus qu’à remettre mon avant-bras en forme et à recommencer à 100 %. Les prochaines semaines, ou plutôt les prochains mois, seront très importantes.
Avez-vous déjà des projets pour 2024 ou est-il encore tôt ?
Je prends du temps pour moi : je veux d’abord me poser, reprendre l’entraînement, puis je verrai quoi faire. Pour le moment, je n’ai pas de projets pour l’année prochaine : je suis en stand-by, j’y pense. Mais au final, je suis toujours sur deux roues.
Matteo Ciprietti, vous êtes toujours très occupé dans plusieurs rôles.
Immédiatement après le Mugello, nous avons eu la course de minibike sur ma piste [Pista Minimoto Ciprietti a Giulianova, ndr]puis il y a eu l’activité avec les minibikes, j’ai aussi travaillé comme moniteur à la DRE [Ducati Riding Experience]. Ces jours-ci, je serai à San Mauro Mare pour les enfants Premiers Pas, puis j’irai suivre le CIV à Imola en tant que spectateur. En fait, j’avais pensé à me faire opérer fin septembre, mais j’attends que tout soit fini.
Un emploi du temps toujours aussi chargé malgré tout.
Il me faudrait 48 heures par jour ! Je m’entraîne toujours, j’ai des activités sur la piste de minibike, à l’école, des compétitions avec les enfants Premiers Pas… Ensuite, j’ai toujours l’université, puisque je fais mon master, et vendredi dernier j’ai passé mon dernier examen de première année. Mais j’attends toujours le vote, je commence un peu à m’inquiéter ! [risata] Je ne m’ennuie certainement pas.
Quand allez-vous réellement terminer votre saison « côté moteur » ?
Je terminerai par la dernière course de minibike le 31 octobre à Misanino. Ensuite, je dois commencer à étudier en deuxième année de master, ainsi qu’à planifier 2024. Je n’ai pas de délais, on verra ce qui va sortir, mais en attendant, il faut être prêt à tout.